jeudi 2 avril 2015

Cancre...

Le mot cancre accroche et gratte... Les deux [k] martèlent et le [r] frotte. Prenez ces lettres et secouez-les légèrement. Vous obtenez une surprenante anagramme : cancer. Cette fois, le son [s]  rampe insidieux. En plus de leurs lettres, les deux mots ont en commun une connotation négative. Avoir un cancer reviendrait-il à être un cancre de la vie ? On relie de plus en plus la maladie à un traumatisme émotionnel pas évacué. Et par le corps qui souffre, alors le mal est dit ! Théorie fumeuse pour certains, vraie piste d'exploration scientifique pour d'autres, qui pensent que l'homme possède des ressources d'autoguérison insoupçonnées. Chacun est libre de son opinion et chacun fait comme il peut pour prévenir ou conjurer, ignorer les risques ou masquer sa peur. Et quand, parfois, le couperet tombe, chacun fait comme il peut pour avancer dans les méandres du système médical où exercer son pouvoir de décision reste une entreprise laborieuse.
Ruban rose, moustache rigolote et autres produits de marketing politiquement corrects cachent une réalité parfois éprouvante pour les malades, l'entourage, le personnel soignant... Les media déforment inévitablement. Ceux qui écrivent les articles enquêtent, interrogent, se documentent, puisent dans les statistiques. Quand madame ou monsieur Lambda se retrouve devant son médecin et le diagnostic... C'est souvent une toute autre histoire qui s'écrit ! Une histoire individuelle. A suivre.

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