samedi 14 mars 2015

Barcelone. Episode 2

Mon humeur, comme le temps, est maussade. Je m'extirpe mollement du lit. Tout me semble critiquable, de la médiocrité du petit déjeuner jusqu'à la chaleur incertaine du sèche-cheveux. Il y a des jours avec et des jours sans. Je prépare mon programme et me voilà dans la rue. Après un crochet par la Sagrada Familia qui recèle des trésors, je prends le métro pour rejoindre la Boqueria, le marché couvert le plus célèbre de Barcelone, sur la Rambla.



Les commerçants, derrière leurs étals ou dans les allées, jouent les apprentis polyglottes et alpaguent les touristes, nombreux. Le brouhaha est à la hauteur de l'animation promise par les guides touristiques. J'arpente le marché un peu comme un automate, achetant de quoi me sustenter. Partout sont proposés des jus de fruits frais, j'en bois un de pastèque... Avec les pépins !



La pluie s'invite. A la sortie du labyrinthe, un peu grisée par les couleurs et le bruit, j'ouvre mon
Cour intérieure du musée
parapluie et marche jusqu'au musée Picasso, niché au cœur d'un palais médiéval. Mon esprit s'évade un instant vers le MoMa, que j'ai visité il n'y a pas si longtemps. Après Paris et Antibes, je découvre ici l'espace muséographique dédié à cet artiste où sont recensées de nombreuses œuvres d'enfance. Sur papier ou sur bois, la précocité et l'adresse du peintre jaillissent sans équivoque. Avant d'évoluer dans son art vers le style inimitable que nous connaissons tous, Picasso a fait preuve d'un classicisme parfaitement maîtrisé. Autre point marquant de la visite, une multitude de tableaux, clin d’œil à Vélasquez, qui représentent des études et des variations sur les Ménines.







Ma déambulation m'entraîne ensuite vers la jolie Plaça Reial. Ne manquez pas, si vous visitez Barcelone, de vous arrêter boire un verre sur une de ses terrasses.





La longue journée s'achève après un crochet par le Palau de la Musica, un bar à Tapas (moyennement amusant quand on est seule. Penser, la prochaine fois, à venir avec un amoureux ou des copines !), un trajet en métro et un bon bain chaud.





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