dimanche 16 juillet 2017

Les jours enfuis...

Voilà un premier pavé terminé en ce début d'été.



C'était le premier ouvrage de Jay McInerney que je lisais.
Si vous avez plus de quarante ans, que vous aimez la littérature et New York, plongez-vous sans hésiter dans ce roman. La complexité des relations de couple y est magistralement disséquée.  Vous arpenterez Manhattan avec les protagonistes. Ces derniers y sont happés par leurs névroses. Artistes tourmentés, 11 septembre, éditeurs (bien ou mal) avisés, gens riches et désœuvrés, Obama, la crise des subprimes, l'action caritative, tout y passe et pas forcément dans cet ordre. J'y ai senti une vraie profondeur derrière le snobisme, mais aussi les brèches, celle de l'existence, parfois profondes, qu'il convient de colmater (ou pas)... ça vogue, se fissure, surnage, coule, se renfloue... les fractures de la vie ont quelque chose d'universel et chacun peut se retrouver dans "Les jours enfuis".
Prévoyez zéro enfant près de vous, un peu d'alcool et quelques jours ! Bonne lecture !

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