samedi 8 juillet 2017

La Berceuse de l'Aiguillon

 Week-end de Pentecôte 2009. Les parents fêtent leurs 40 ans de mariage. Le dimanche, Hélène et moi chantons un air composé par notre père. Il le jouait pour nous à la guitare pendant nos vacances en Vendée à l'Aiguillon sur Mer (1976/1980). J'en ai écrit les paroles.











Te souviens-tu ces soirs de juillet
Quand papa nous chantait
La jolie berceuse des vacances
Au bord de la mer quelle chance

Aujourd'hui encore on fredonne
L'air intemporel qui résonne
Si tendrement dans nos coeurs
Perle de bonheur
Quand parfois la vie nous malmène
La musique adoucit la peine
Grand capital de douceur
Apaise les peurs



Rappelle-toi ces nuits d'adolescence
Bavardages intenses
Eprises d'amour et de liberté
On s'autorisait à rêver

Aujourd'hui encore on s'étonne
De tout cet amour qu'on se donne
Si simplement sans humeur
Perle de douceur
Ce trésor caché nous emmène
Sur la voie qui délie les chaînes
L'amour essence du bonheur
Sait dompter les peurs



Nous savons devenues adultes
Malgré nos vies pressées
Conserver dans tout ce tumulte
La complicité du passé

Aujourd'hui encore on fredonne
L'air intemporel qui résonne
Si tendrement dans nos coeurs
Perle de douceur
Quand la vie parfois nous malmène
La musique adoucit la peine
L'amour essence du bonheur
Sait dompter les peurs 



Sur la page de garde du petit carnet qu'elle m'a laissé, et dont elle savait que je ne le lirais qu'après sa mort, Hélène a repris les premiers vers du texte. Elle ajoute : pour Anne, ma Nanou, ma grande soeur...
Aujourd'hui encore fredonne ma Nanou, fredonne pour nous !

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