mercredi 20 novembre 2019

L'opéra et moi

L'Opéra Garnier. J'avais déjà eu l'occasion de visiter le monument, mais je rêvais d’assister à la représentation d'un opéra. En m'invitant à la générale de Lear, composé par Aribert Reimann, Marion m'a permis de concrétiser ce rêve (et dans des conditions optimales puisque nous étions installées au premier balcon en face de la scène).
Il est peut-être utile de préciser que je suis loin d'être une mélomane avertie. J'ai une culture déplorable en matière d'opéra. Je compte quasiment sur les doigts d'une main ceux auxquels j'ai pu assister. Le petit ramoneur de Benjamin Britten, m'avait enchantée, lorsque, âgée de dix ans, j'étais allée l'écouter. J'avais d'autant plus accroché que ma sœur, sollicitée avec son groupe de chorale, avait participé au chœur d'enfants et que je l'avais entendue répéter des semaines durant. Puis, à l'adolescence, en vacances dans le sud avec mon oncle et ma tante, j'avais assisté à une représentation de Don Giovanni au festival d'Aix en Provence. Incontournable, l'opéra de Mozart, lors de cette soirée à ciel ouvert dans le décor somptueux de la cour de l'Archevêché, m'avait réconciliée avec Don Juan (celui de Molière, à cause duquel j'avais lamentablement échoué à mon oral de français. J'étais, à l'époque, une inconditionnelle de l’Étranger de Camus. Bref, je m'égare). Don Giovanni, revu au festival de musique baroque de Beaune, sans mise en scène, coincée derrière un poteau de la collégiale Notre Dame, m'avait émue une nouvelle fois. J'ai découvert Tosca de Puccini à l'Opéra Bastille, accompagnée de mon fidèle ami Emmanuel. Il y avait eu avant aussi l’Élixir d'Amour de Donizetti, (mon père, c'est de famille, chantant dans les chœurs) et La Flûte enchantée (Mozart forever !). Et puis, et puis, même si certains ajoutent le mot bouffe à celui d'opéra, il y a le talent d'Offenbach. La Belle Hélène, que j'affectionne particulièrement et que j'ai vue plusieurs fois, dont une, il y a très longtemps, à Paris, avec mes grands-parents, en matinée, un jour de Noël ou de premier de l'an. Et l’inénarrable Périchole... une version chatoyante et envoutante grâce encore à mon père, et pour laquelle j'ai pu suivre les dernières répétitions avant d'assister au spectacle. Voilà. Cela s'arrête là... Il me reste beaucoup à découvrir.

Voici la pochette du disque que nous possédions.


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