mercredi 30 mars 2016

Festival du film policier. Jour 1.

Fichu temps. A croire que ce matin la météo avait choisi une tenue de circonstance. Les nuages étaient bas. Il me semblait qu'on allait vivre un de ces pénibles moments d'hiver, où l'on a l'impression de passer la journée entre chien et loup. Le décor était posé pour un bon polar. La pluie tombait en gouttes serrées. Mornes et grises. L'air était doux. Troquer le manteau d'hiver contre l'imperméable s'imposait. Ne manquait plus que le chapeau, le revolver... et j'étais parée pour me rendre au festival du film policier. Allez, j'arrête mon cinéma !


La présidente du jury avec le maire de Beaune, Alain Suguenot

Sandrine Bonnaire et Ludivine Sagnier


Mars a finalement honoré la tradition des giboulées et c'est sous un ciel clément que les personnalités attendues ont foulé ce soir le tapis rouge. Caroline Proust (Engrenages), Serge Moati, Ludivine Sagnier et Sandrine Bonnaire se sont prêtés au jeu des photographies avant de regagner la salle où les officiels, partenaires et invités se pressaient. Alain Suguenot ouvre le festival en évoquant le suspense, les rencontres vineuses, les belles créatures et les monstres... de cinéma, tel Brian de Palma. On se croirait presque dans l'univers du fantastique s'il ne soulignait pas, à propos, avoir une pensée particulière pour la police et les enquêteurs, d'ici et d'ailleurs, qui travaillent souvent dans l'ombre. Il achève son discours en rappelant que la culture est sans doute la plus belle œuvre de la civilisation.

Avant la première projection, François-Henri Soulier, récompensé par le prix littéraire du premier roman policier, prononce quelques remerciements pleins d'humour. Puis il reprend le titre de son livre pour conclure : " Il n'y a pas de passé simple"... mais "le futur est rempli de complications charmantes".
C'est enfin au tour de Marco Tullio Giordana, cinéaste italien, de s'exprimer dans un français parfait pour présenter son film "Lea". Tiré d'une histoire vraie, ce long métrage, tourné pour la télévision italienne et distribué en salle en France, raconte comment une femme a choisi de fuir sa famille mafieuse pour offrir à sa fille une vie sans violence ni mensonge. Et le réalisateur de dire, avant que les lumières s'éteignent : " Ce qui peut changer la criminalité, c'est la rébellion des femmes !"


A bon entendeur...
Et à demain !

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