mardi 9 juin 2015

We're closed !

Parfois, il n'y a rien à écrire. Coucher sur le papier les insomnies et les heures d'angoisse. Noter les silences savamment distillés. Dénoncer les mystères faits de rien, juste pour aiguiser la souffrance. Énumérer les fois où un regard innocent perce votre carapace alors que vous savez, au fond, que les yeux mentent. Expliquer le brouillard qui s'amoncelle alors...
Attendre que la vague passe.

Comme il est difficile, quand la houle vous tire vers le large abyssal, quand la lame vous écrase et vous brise sur les galets, comme il est difficile de regagner le sec...
Quand on y parvient, au prix d'efforts intenses ou à la faveur d'une vague moins puissante, on s'étend sur la plage haletant. Vidé par le ressac auquel on vient enfin d'échapper.
 Et il faut du temps, alors, pour retrouver ses esprits !

A très vite !

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