mercredi 10 juin 2015

Les mamans.




Je sais. La fête des mères est passée depuis longtemps. En bonne mère débordée qui se respecte, je vous livre quand même et avec (un peu de) retard, ma réflexion (avec une pensée toute particulière pour Hélène qui se reconnaîtra).

Je veux faire-part de mon respect pour la dignité des mamans qui ont perdu leur enfant, quelque soit son âge. On a inventé le mot orphelin, veuf, on n'en a pas trouvé pour les parents qui perdent la chair de leur chair ! Et pour cause, comment nommer l'indicible ?
Je n'oublie pas la tristesse et la culpabilité de celles dont les enfants, fâchés ou négligents, ont gardé le silence.
 J'imagine la sensation de celles qui par choix ou nécessité ont dû, à un moment de leur vie, prendre la décision de se séparer de leur enfant ou d'avorter. 





 Mais je pense aussi aux chansons murmurées au réveil, aux petits déjeuners au lit, au papier cadeau
froissé et au joli présent confectionné avec amour à l'école. 
Il y aura eu des fleurs, des petites douceurs, ou simplement un sourire. Il y aura eu le souvenir de la chaleur d'un baiser d'enfant, petit ou grand.





Il y aura eu des femmes gaies, des femmes tristes, des femmes pensives, des femmes nostalgiques, des femmes fatiguées, des femmes désabusées, des femmes contrariées, des femmes pleines de doutes, des femmes pleines d'espoir, des femmes épanouies, des femmes émues, des femmes débordantes d'amour, des femmes attendries... 




Il y a ces femmes qui sont filles et qui sont mères aussi. Il y a vous, il y a elles, il y a moi...







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