Je sais. La fête des mères est passée depuis longtemps. En bonne mère débordée qui se respecte, je vous livre quand même et avec (un peu de) retard, ma réflexion (avec une pensée toute particulière pour Hélène qui se reconnaîtra).
Je n'oublie pas la tristesse et la culpabilité de celles dont les enfants, fâchés ou négligents, ont gardé le silence.
J'imagine la sensation de celles qui par choix ou nécessité ont dû, à un moment de leur vie,
prendre la décision de se séparer de leur enfant ou d'avorter.
Mais
je pense aussi aux chansons murmurées au réveil, aux petits déjeuners
au lit, au papier cadeau
froissé et au joli présent confectionné avec
amour à l'école.
Il y aura eu des fleurs, des petites douceurs, ou
simplement un sourire. Il y aura eu le souvenir de la chaleur d'un
baiser d'enfant, petit ou grand.
Il y aura eu des femmes gaies,
des femmes tristes, des femmes pensives, des femmes nostalgiques, des
femmes fatiguées, des femmes désabusées, des femmes contrariées, des
femmes pleines de doutes, des femmes pleines d'espoir, des femmes épanouies, des femmes émues, des femmes débordantes d'amour, des femmes attendries...
Il y a ces femmes qui sont filles et qui sont mères aussi. Il y a vous, il y a elles, il y a moi...
Mon commentaire s est volatilisé .. Article magnifique , merci.
RépondreSupprimer😘 !
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