lundi 11 mai 2015

Hymne à Camille

De tes beaux yeux couleur d'agate
De ta peau blanche comme l'albâtre
De tes mains pétries de génie
Il est tombé fou, ébaudi
C'était écrit : vous vous mélangeriez !

Dessin réalisé d'après photo.
Comme la valse des amants
La vie telle un enchantement
T'offrait la danse langoureuse
Lui conquis et toi amoureuse
De chefs d’œuvre tous deux accoucheriez !

Marrie tu ne manquais pas d'air
Mais l'ère n'était pas au mari
Camille allons voir si la rose
De tous les siècles il y a des choses
Contre lesquelles on ne peut pas lutter !

L'homme adore, chérit sa maîtresse
Avec la légitime il reste
Son cœur de pierre n'est pas fragile
Ce sont ses pieds qui sont d'argile
Sûr, de marbre tu ne l'as pas laissé !


Entière tu t'étais liée à lui
Et puis tu t'es sentie trahie
Camille brûle en toi la passion
Elle te dévore non sans raison
Tu implores : que ton âme ne soit pas pillée !

L'amour c'est la folie douce qui guette
Ton talent c'est toi qui en es le maître
Toi qui choisis ton auguste destin
Art fertile qui palpite entre tes mains
D'une beauté éternelle
Merci Camille Claudel


A lire : "Camille et Paul La passion Claudel" de Dominique Bona chez Grasset 2006, ainsi que l'incontournable "Camille Claudel Le tourment de l'absence" de Brigitte-Fabre-Pellerin édité par Les carnets de psychanalyse 2005.

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