tag:blogger.com,1999:blog-36012159387706338292024-03-19T05:45:45.436-07:00AnneAroundTheWor(l)dsRonde de mots et tour des mondes, ce blog se veut un bric à brac, joyeux si possible... Un brin de douceur, des éclats d'idées, des tranches de vie ou des fragments d'envie : morceaux de soleil (et parfois de pluie) pour partager, voyager, observer et échanger !Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.comBlogger211125tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-81841115342180080112024-03-19T00:45:00.000-07:002024-03-19T05:45:13.560-07:00 Rendez-vous à la porte dorée<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFZWlCetJS5WOj8M32-gUK2n3ydhABn8SJlF2Rv53aZ2gBmd8xxWXZbGnL_MvrSV-rjBmgVffjmxSdQSO6DR3-faWwlvu_PueIHQo0w6SdoYiJB78F79MNZUkZayiESyP4Pa1UPDPsIKVx0090AT6RsHomkxlYXvBM5XfT5OuCg-NVydu-cjQu4hmlu8A/s2957/431747892_783437313901842_2584689785097263649_n.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2957" data-original-width="1900" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFZWlCetJS5WOj8M32-gUK2n3ydhABn8SJlF2Rv53aZ2gBmd8xxWXZbGnL_MvrSV-rjBmgVffjmxSdQSO6DR3-faWwlvu_PueIHQo0w6SdoYiJB78F79MNZUkZayiESyP4Pa1UPDPsIKVx0090AT6RsHomkxlYXvBM5XfT5OuCg-NVydu-cjQu4hmlu8A/w258-h400/431747892_783437313901842_2584689785097263649_n.jpg" width="258" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">On le pressentait en tournant les pages de <i>L’homme que je ne devais pas aimer</i>. Agathe Ruga, du moins son personnage de fiction, courait à la catastrophe. C’était brutal et impétueux, au-delà des limites. Les limites ? Agathe ne sait pas ce que c’est. Elle se permet tout. Avec elle, tout pulse plus fort. On retrouve avec plaisir sa plume décomplexée dans <i>Rendez-vous à la Porte dorée</i>. Anne a vrillé après sa troisième grossesse. Éprouvée par son quotidien de jeune mère, victime d’une dépression post-partum qui ne dit jamais son nom, elle se sent mourir à petit feu. Elle étouffe et elle veut bien tout sauf ça. Alors elle envoie balader le couple qu’elle forme avec Joachim pour vivre une passion avec un autre homme. Elle le savait que l’herbe n’était pas plus verte ailleurs. Elle le savait qu’elle avait mis l’énergie de son désespoir dans cette aventure aux lendemains incertains. Le nouveau compagnon l’entraîne dans la déraison. Le temps de la désillusion arrivé, Anne s’extirpe et, devant les décombres de son bonheur, réalise son erreur. Elle a éconduit l’homme de sa vie. Son accablement est incommensurable. Elle voudrait réparer mais l’ex-mari ne l’entend plus de cette oreille. Il l’évite, ne laisse la porte ouverte à aucun dialogue. Anne est déterminée, même quand ses filles lui apprennent que leur papa a une copine. Pour reprendre le cours d’une partition qui n’aurait jamais dû s’interrompre, elle est prête à tous les stratagèmes, y compris partir sur les traces du couple éponyme formé par les parents de la Vierge Marie.</p><p style="text-align: justify;"> Lire Agathe Ruga c’est sortir de la commune mesure. Accepter l’écorché vif. A travers les émotions qu’elle livre sans filtre et qui ont nécessairement un écho chez le lecteur, on a l’impression de se déshabiller avec elle sur la place publique. Plaisir de la transgression mêlé à la crainte qu’elle engendre. L’avantage avec l’écriture, c’est l’absence de conséquence. Agathe décortique le jusqu’au-boutisme dont l’humain est capable dans les sentiments. Elle va loin, souvent au-delà de ce qu’on s’autorise à imaginer. Dans ce que l’on serait prêt à faire pour reconquérir un ex. Dans ce à quoi on se soumet, prétendument par amour, pour des raisons souvent inexplicables au yeux des autres. Elle déballe tout. Les tâches de sang sur le matelas, les rafales de SMS, le Mur des Lamentations. Elle ose aller plus loin, quitte à perdre son personnage dans l’excès des sentiments. Excès. Ce mot existe-il pour Agathe Ruga ? Probablement pas. Jamais elle ne cède à la tiédeur. Elle donne du sens à la fureur de vivre, elle met des paillettes dans notre lecture. On tourne la dernière page le cœur battant, palpitations intenses. On a vingt post-it, pour revenir plus tard sur des formules percutantes : « Je te trouve plus beau et plus méchant qu’avant, ce qui n’arrange rien. J’avais décidé de ne plus t’aimer et, trois ans plus tard, je constate que le plan a échoué. » Agathe Ruga y va cash de bout en bout avec un sujet original. On en veut encore !</p><p style="text-align: left;"><br /><i>Rendez-vous à la Porte dorée. Agathe Ruga. Editions Flammarion. 20 €.</i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-72209807487776604202024-03-05T01:45:00.000-08:002024-03-19T00:51:00.018-07:00 Blanches<p> <br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin2HdQ8aBWkAX6QyutQ2-p_bec9oqJ1bJoL25DjAVoFX4Q9DAw1ewZTeUks-pHj9QcTHo_v6eTa8H1Fo2IfrLjEx1kKHh92TpRV17q_sSXRxqrnoQvXJawMnpDH7s3q2q2QHpLFyCH2vMOq34MYHx6pZ9QUvUQLMv0v3QZ488x-CXx5mROfO1SQjwT0zc/s4032/IMG_5462.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin2HdQ8aBWkAX6QyutQ2-p_bec9oqJ1bJoL25DjAVoFX4Q9DAw1ewZTeUks-pHj9QcTHo_v6eTa8H1Fo2IfrLjEx1kKHh92TpRV17q_sSXRxqrnoQvXJawMnpDH7s3q2q2QHpLFyCH2vMOq34MYHx6pZ9QUvUQLMv0v3QZ488x-CXx5mROfO1SQjwT0zc/w300-h400/IMG_5462.jpeg" width="300" /></a></div><div style="text-align: justify;">2012. Aimée aime Arnaud mais Arnaud est enlisé dans ses addictions. Un jour, il s’évapore. Un an après sa disparition, Aimée n’arrive toujours pas à tourner la page. Étudiante en médecine, elle a brillamment réussi son internat et personne ne comprend vraiment la raison pour laquelle elle choisit pour son premier stage les urgences de Villedeuil, situées en banlieue,alors que son classement lui aurait permis d’obtenir une place intéressante dans un établissement parisien. En poste, elle fait la connaissance de Laëtitia, l’infirmière d’accueil. Cette dernière a grandi près de la cité. Kamel, son petit ami fraîchement diplômé, l’accompagne matin et soir en attendant de trouver un travail. Tous deux voient d’un mauvais œil Flora, la concierge de leur immeuble, qui semble épier leurs moindres gestes. Aimée et Laëtitia sympathisent et s’arrêtent de temps en temps au café de Manuel, îlot non médical perdu au milieu des bâtiments. Là, Aimée croise le regard de Fabrice, médecin au SAMU. Ce dernier, marié et futur père de famille, est attiré par la nouvelle interne. Jean-Claude, quant à lui, a fait toute sa carrière de chirurgien à Villedeuil. Il s’est donné entièrement à son métier et se retrouve seul après le départ de sa femme et son fils. Ensemble, tous ces protagonistes font tourner le service, dans le fragile équilibre d’un système hospitalier en souffrance. Jusqu’à l’incident. </div><p></p><p style="text-align: justify;">Blanches, écrit Claire Vesin. Blanches comme les blouses du personnel soignant. Blanches comme les oies que sont les novices, jeunes infirmières ou internes, jetés sans filet dans un système de santé dont on sait qu’il périclite depuis le jour où le mot rentabilité s’est invité à l’hôpital. Blanches comme la pureté, blanchies comme le seraient les accusées à la fin d’un procès où les jurés prononceraient l’acquittement. L’autrice, en plus de faire un état des lieux sans état d’âme d’un service d’hôpital de banlieue, pénètre l’intimité de chacun de ses personnages et raconte leur quotidien, capte un espoir fugitif, des fractures mal ressoudées. Le ton est aussi juste quand il s’agit de scruter l’angoisse de Kamel errant dans sa cité perdue que lorsqu’on se trouve dans le salon bourgeois des parents d’Aimée. Pas de clichés cependant, la primo-romancière maîtrise son sujet sur le bout des doigts et, par des touches subtiles, décrit les ambitions, les craintes, les rêves déchirés par la réalité. Ici un verre d’alcool étouffe les angoisses. Là c’est une barre de chocolat. Ailleurs, on s’acharne dans le sport, on laisse poindre une lueur de désir. Le silence, nœud des intrigues romanesques, pèse sur chaque page. On imagine les carrelages froids, la mousse de la bière sur les lèvres, les détresses humaines. Les tragédies se nouent sans bruit, des abcès crèvent et des non-dits asphyxient. A la fin, qui renonce, qui s’émancipe ? Pas si simple. Claire Vesin porte un regard profond sur la médecine hospitalière, l’humain et la société, un regard sans jugement qui suscite la réflexion. Bravo.</p><p><br /><i>Blanches. Claire Vesin. La manufacture des livres. 18,90 €.</i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-26210272991805003042024-02-20T09:40:00.000-08:002024-02-20T09:57:05.758-08:00 L’Inconnue du portrait<p><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPp9NRZ68s6DlCCegwYWDH-FfuXWi97GZEtbxVxT854M-HWHyTua0ACyW5tbWeymLsE8K3S6_Qb4W6GFy5CIL6mEZXhxgizkgiBGjXwKByZxU35j3sREU_dVp3MbkmZYmq6DpPZj79S6dAUZAOuwmz7SsffOrenu9cwgtdlXLJ1iJnkuO6JhkQbtU6MH4/s4032/IMG_5246.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPp9NRZ68s6DlCCegwYWDH-FfuXWi97GZEtbxVxT854M-HWHyTua0ACyW5tbWeymLsE8K3S6_Qb4W6GFy5CIL6mEZXhxgizkgiBGjXwKByZxU35j3sREU_dVp3MbkmZYmq6DpPZj79S6dAUZAOuwmz7SsffOrenu9cwgtdlXLJ1iJnkuO6JhkQbtU6MH4/w300-h400/IMG_5246.jpeg" width="300" /></a></div><div style="text-align: justify;">Isidore est cireur de chaussures à New York mais il nourrit de grandes ambitions. Amoureux de Lotte, une jeune fille de bonne famille, il compte bien s’extirper de sa condition pour l’épouser. Le monde de la finance, à la fin des années 1920, est en ébullition. Intelligent, à l’écoute, Isidore apprend à spéculer. Alors que tout menace de s’effondrer, il choisit des placements hasardeux. Quelques années plus tôt, en Autriche. Une fille-mère quitte Vienne avec son tout-petit et s’installe dans une ville à une trentaine de kilomètres. La vie n’est pas simple pour la jeune femme qui veille à élever son enfant dans la dignité. Enfin, des années plus tard, dans le bureau cossu d’un avocat, une femme assez vulgaire raconte son passé de prostituée et la naissance de sa fille – un accident de capote. Elle s’interroge sur la possibilité d’exiger d’un milliardaire qu’il se soumette au test ADN qui établirait sans l’ombre d’un doute sa paternité. En superposition de ces destins multiples, vient se glisser une mystérieuse toile de Gustav Klimt, portrait d’une jeune femme au regard nostalgique, grain de beauté haut sur la pommette, châle fleuri sur les épaules, cheveux bruns relevés en chignon, lèvres carmin entr’ouvertes. Klimt avait peint un tableau approchant, en 1910. Son modèle était alors de trois-quarts, les cheveux lâchés sous un grand chapeau, une fourrure autour du cou ne masquant pas les épaules dénudées. Quel rapport entre les deux œuvres ? Quels liens entre ces personnages évoluant à différentes époques ? C’est le début d’une enquête passionnante.<br /></div><div><p></p><p style="text-align: justify;">Au départ tout est vrai. L’histoire du tableau de Klimt, <i>Portrait d’une dame</i>, est exposée dans un court chapitre intitulé : Les faits. En une page et demie, l’intrigue est posée, le mystère, entier, nourrit tous les fantasmes. Camille de Peretti s’est emparée avec brio de cette énigme incroyablement romanesque pour écrire un ouvrage haletant. On s’engouffre avec gourmandise dans une institution viennoise pour y déguster le meilleur chocolat chaud. On voudrait prévenir Isidore du krach imminent et l’exhorter à la prudence ; on tremble avec lui de son audace. On reste muet devant cette peinture, visage de femme, dont la chevelure se détache sur fond vert et dont l’attitude semble si mélancolique. Le secret est épais. Comme des petites touches de lumière éclairant le tableau, avec lenteur et efficacité, des nuances de vérité sont ébauchées. Il ne faut pas trop en dire ici, pour laisser intact le plaisir de lecture, cet appétit qui nous fait tourner les pages sans relâche jusqu’à la dernière. L’épilogue, page 347, arrive trop tôt, comme un arrachement. Ce dénouement précipité et pourtant exhaustif jette le lecteur en dehors. On aurait aimé rester encore un peu avec Isidore, Pearl et les autres. Une vérité scientifique sera toujours défaite par une vérité romanesque. Avec cette conclusion magistrale, Camille de Peretti ouvre néanmoins le champ des possibles, encourage notre imaginaire et on l’en remercie.</p><p style="text-align: left;"><br /><i>L’inconnue du portrait. Camille de Peretti. Éditions Calmann-Lévy. 21,50 €</i></p></div>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-41998770772077104962024-02-07T02:23:00.000-08:002024-02-07T02:23:55.761-08:00Basses terres<p><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEie4dTFZxtXa0-HWgRyF6GJ5Q5KZCv1T9FcvBMtIrl-CH_sBvh7PKkC-QhZ6k9W_FIu2KFEFkDT-1RcVQQr94staOKKzpAsFPet8zW6BGyZ9xtPzWJ6mk7Lm5equx6nNv7vg2pPsLt9SmIG8sB4PiRc7af14UdLNBR6ZW6fnd8w3AFhsP6TAKvW4nf6pEI/s4032/IMG_5243.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="2830" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEie4dTFZxtXa0-HWgRyF6GJ5Q5KZCv1T9FcvBMtIrl-CH_sBvh7PKkC-QhZ6k9W_FIu2KFEFkDT-1RcVQQr94staOKKzpAsFPet8zW6BGyZ9xtPzWJ6mk7Lm5equx6nNv7vg2pPsLt9SmIG8sB4PiRc7af14UdLNBR6ZW6fnd8w3AFhsP6TAKvW4nf6pEI/s320/IMG_5243.jpeg" width="225" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">1976. Basse-Terre. La Grande Soufrière fait des siennes. Ça crache, ça s’affole. Haroun Tazieff ne croit pas à une éruption ; d’autres, comme Claude Allègre, le jugent irresponsable et préconisent l’évacuation. Dans cette atmosphère proche de l’explosion, évolue Eucate qui élève seule sa petite-fille Anastasie, dans une cabane sur les pentes du volcan. Elle ne partira pas. En Grande-Terre, de l’autre côté de l’isthme, Elias retrouve son fils Daniel, de retour en Guadeloupe pour la première fois depuis des années, avec femme et enfants. La case se remplit de visiteurs et de cousins déplacés. A Basse Terre, Anastasie vient se confronter à son méprisant géniteur. Rony, employé dans le même garage, remarque la jeune fille. Il est instantanément envoûté.<br />Basses terres, comme son nom le suggère, nous emmène aux tréfonds du cœur des humains. Au fil des intrigues, Estelle-Sarah Bulle dessine ses personnages avec minutie. Leurs univers, parallèles ou convergents, sont aussi l’occasion d’explorer l’île en profondeur, ses coutumes, ses mystères, ses blessures, son passé. La misère est une fatalité dont certains s’accommodent avec le sourire tandis que d’autres nourrissent de grands rêves de richesse ou d’évasion en métropole. La folie affleure,<br />entre passion et désillusion. C’est un roman âpre et coloré. L’auteur pose un regard à la fois doux et sans concession sur l’île papillon. Une belle découverte.</p><p><br /><i>Basses terres. Estelle-Sarah Bulle. Editions Liana Levi. 20 €.</i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-50807385471880405312024-02-07T02:20:00.000-08:002024-02-07T02:20:09.030-08:00La fantaisie<p><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibg1yIDW2PTN9Jkv3lyQkUE72bYsmK0FxbU3gnGpXCAT3Li4p9PlNcIQHq2r0DAF_6sSCLculAl_OrP4w46cKVxD8FQSy5sAsEG2_5t5hEW6RjIafDThq9rVQqLt-eG4LxCLyxbTZFGG65NdizVz76yFjwSkqW2S7CMrshm8CUgSk7eKLoJxSL02_tMY0/s4032/IMG_5241.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibg1yIDW2PTN9Jkv3lyQkUE72bYsmK0FxbU3gnGpXCAT3Li4p9PlNcIQHq2r0DAF_6sSCLculAl_OrP4w46cKVxD8FQSy5sAsEG2_5t5hEW6RjIafDThq9rVQqLt-eG4LxCLyxbTZFGG65NdizVz76yFjwSkqW2S7CMrshm8CUgSk7eKLoJxSL02_tMY0/s320/IMG_5241.jpeg" width="240" /></a></div><br />Mona a sombré dans une grave dépression suite à un enchaînement d’épreuves, maladie, licenciement, divorce. Elle s’est réfugiée chez ses parents mais ne voit plus sa fille. Après quelques années, décidée à reprendre sa vie en main, elle s’installe dans un petit appartement d’étudiant, en banlieue parisienne. Les marches qui montent à la mezzanine sont aménagées en casiers de rangement. L’un d’eux est scellé. Mona décide de l’ouvrir. Dedans, elle découvre le manuscrit qu’un jeune homme, vingt ans plus tôt, a caché là. Elle commence à lire et bientôt, elle a envie de savoir ce qu’est devenu son auteur. Elle se met à sa recherche.<p></p><p style="text-align: justify;">Les romans de Murielle Magellan sont frais et pleins de vie. <i>La fantaisie</i> n’échappe pas à cette règle. Dès les premières pages, on oscille entre le récit de la vie de Mona et la lecture du roman du jeune Philippe Sandre-Lévy. Le démarrage est hésitant, titubant même ; on sent à travers les lignes le brouillard dans lequel évoluent les personnages. Même si le manuscrit a rallumé une étincelle de curiosité, ils avancent à tâtons à la recherche de leur fantaisie perdue. Et nous aussi. Où va-ton ? Peu à peu, les peurs sont dépoussiérées, les masques tombent, la route se fait plus nette. Histoires d’amours pas banales, méthode irrésistible pour accepter le verre à moitié vide et favoriser le plaisir que procure la vision du verre à moitié plein, cela ressemble à un livre de développement personnel qui ne dirait pas son nom, la littérature en plus, et ça change tout.</p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><br /><i>La fantaisie. Murielle Magellan. Editions Mialet Barrault. 20 €</i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-44557473927505935132024-01-25T07:16:00.000-08:002024-01-25T07:16:13.372-08:00Histoire de Jérusalem<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDAHHcGhVHeU07FX6UapF7JoLQwyk3lrsNoE3VqpuVXJ5SKiYLYH1s6HFRrGYCLi-uR5WbmxdXrQlCFkP0E12b9Ak1yKLCcUfAnKrGITkhqYEzSuVapYluL6B_mATx4i4D8nW6uvg2aWcRtPxNa8IGKWtj7cdeS5daeU2INRek-ICNspPjhzPXdoNgFo8/s4032/IMG_5142.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDAHHcGhVHeU07FX6UapF7JoLQwyk3lrsNoE3VqpuVXJ5SKiYLYH1s6HFRrGYCLi-uR5WbmxdXrQlCFkP0E12b9Ak1yKLCcUfAnKrGITkhqYEzSuVapYluL6B_mATx4i4D8nW6uvg2aWcRtPxNa8IGKWtj7cdeS5daeU2INRek-ICNspPjhzPXdoNgFo8/w300-h400/IMG_5142.jpeg" width="300" /></a></div><br /> Jérusalem. Personne ne peut ignorer cette ville, source de tant de mystères, de fantasmes et de convoitises. Un olivier millénaire, perché sur le mont éponyme, face à la ville trois fois sainte, raconte son histoire. Perdu au milieu des montagnes, comment ce lieu dépourvu d’eau potable a-t-il pu devenir le nombril du monde ? Tout commence environ deux mille ans avant J.-C., quand les premières populations sédentaires s’installent autour d’une source, au pied du Mont des Oliviers. Apparaissent les premières sépultures, sur le versant oriental de la vallée du Cédron. La géographie des lieux montre que la cité, éloignée des routes commerciales, n’avait pas forcément vocation à prospérer. <i>Rushalimum</i>, la plus ancienne mention découverte à ce jour, se trouve sur une figurine égyptienne datant de -1800 (Jérusalem étant, à cette époque, dans le giron de l’empire des pharaons). Il y a peu de traces écrites sur les premiers frémissements de la ville. Un prince aux origines mystérieuses aurait fait sortir d’Égypte le peuple hébreu pour le mener vers le pays de Canaan. Mais Moïse n’aurait jamais atteint la Terre promise. On trouverait sa tombe (Nabi Moussa, “prophète Moïse” en arabe) près de Jéricho. Ensuite, Abraham (Ibrahim en arabe) quitte la Mésopotamie avec sa femme Sarah pour s’établir à Hébron avant de venir à Jérusalem sacrifier son fils, Isaac selon la tradition juive, Ismaël selon la tradition musulmane.<br />On le perçoit dans la sonorité des mots, dès les premières images ; telle le bois millénaire du vieil olivier, Jérusalem résulte d’un enchevêtrement de légendes, de croyances, de tradition imbriquées les unes aux autres, agglomérées, inséparables. Les humains qui la peuplent sont successivement capables de travaux d’embellissement colossaux comme de destruction massive. Un jour l’entente bienveillante permet une vie douce où les coutumes des différentes religions s’adaptent les unes aux autres dans une ambiance joyeuse et chamarrée. Le lendemain, une poignée d’hostiles fait basculer la paix dans un bain de sang effroyable. Au fil des dix chapitres autour desquels s’organise cette bande dessinée d’une grande richesse, on apprend énormément ! Le foisonnement des dessins souligne la densité de l’histoire du lieu depuis quatre mille ans. Le texte, soigneusement rédigé, s’appuie sur de nombreux écrits, de l’Ancien Testament à <i>The Jerusalem Institute for Policy Research</i> en passant par le<i>s Archives du Consulat général de France à Jérusalem</i>, le <i>Recensement ottoman de 1905</i> ou encore de multiples récits de voyageurs des trois grandes religions monothéistes. Cet ouvrage, incontournable, vous permettra de mieux capter la respiration de cette ville unique, pour laquelle des hommes continuent de se déchirer, alors que tant d’autres appellent depuis si longtemps à une coexistence possible, sans fanatiques manipulés par des dirigeants orgueilleux.<p></p><p style="text-align: justify;"><br /><i>Histoire de Jérusalem. BD. Vincent Lemire et Christophe Gaultier. Les Arènes. 27,00€ </i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-57683792407209393572023-12-08T03:47:00.000-08:002023-12-08T03:47:08.160-08:00L'art fascinant du tonneau<p> <!--[if gte mso 9]><xml>
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</p><p align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;"><br /></p>
<p class="MsoNormal"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bidi-font-weight: normal;">J'ai promis de mettre en ligne ce dossier, rédigé à l'occasion de la vente des Vins des Hospices de Beaune... Évidemment, j'ai pris du retard. Le voilà néanmoins dans une forme quasi similaire à celle dans laquelle il apparaît sur l'EchosdCom. J'y ai ajouté des photos pour plus de clarté. Bonne lecture !</span><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><br /></b></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFbeYvLP_IDCEzKnG8uNKC9TCrIP_yEkJR8oDrnC4z4pU2EWyUEbWJ2wIJpbndoQh4bPPHCed6sJ98l1t-YwYg43wSyYydiPgFJENw4_spXOeXAquA6rxTCyEVuEVRcOUuLuwd9OVYRNUSQXAqGiX_5ETnsEgWC4hM03wLJp5GTKJEdevq-sJQtLKRzfA/s4032/403412912_1007441303873573_541860853649435338_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFbeYvLP_IDCEzKnG8uNKC9TCrIP_yEkJR8oDrnC4z4pU2EWyUEbWJ2wIJpbndoQh4bPPHCed6sJ98l1t-YwYg43wSyYydiPgFJENw4_spXOeXAquA6rxTCyEVuEVRcOUuLuwd9OVYRNUSQXAqGiX_5ETnsEgWC4hM03wLJp5GTKJEdevq-sJQtLKRzfA/w300-h400/403412912_1007441303873573_541860853649435338_n.jpg" width="300" /></a></b></div><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><br /><br /></b><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Que ce soit dans les caves, dans les chansons à boire, en décoration ou
en pièces mises aux enchères, le tonneau est omniprésent dans la viticulture.
On a tendance à se focaliser sur le flacon et l’étiquette d’un vin que l’on
s’apprête à déguster mais sans le fût dans lequel il a été élevé, ce breuvage
serait bien différent. D’où vient le tonneau, avec quoi et comment le
fabrique-t-on ? Pour tout savoir ou presque, suivez le guide !</b></p>
<p class="MsoNormal"> </p>
<p class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">A l’origine</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La date de naissance du tonneau
est imprécise. On trouve des traces de son ancêtre à l’époque de Jules César. Les
jarres en pierre des romains, très contraignantes pour l’homme, ont poussé ce
dernier à être créatif. Les Gaulois maîtrisent la technique de la clé de voûte
et les celtes celle du travail du fer du bois et du feu. C’est en croisant ces
deux cultures que le tonneau a progressivement remplacé l’amphore.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5bRq1abFeZJkrqnPklMxDKXGS4-9Yt7UtPg5uigp4ixCheqAyK-YbbQcStpNI8SZALl36eEQ2fA2weudPMqY5au_O0kWcNzDqgknnNkkzK2Dydn-n74NWloqcXbR-aZB4977kyUc-QhvSijmeqvWYHc9ZCYogMAL4seRuAxu6FDhFhEAq5UVy6-eAAUE/s4032/403406426_166072446568956_6985289770265564429_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5bRq1abFeZJkrqnPklMxDKXGS4-9Yt7UtPg5uigp4ixCheqAyK-YbbQcStpNI8SZALl36eEQ2fA2weudPMqY5au_O0kWcNzDqgknnNkkzK2Dydn-n74NWloqcXbR-aZB4977kyUc-QhvSijmeqvWYHc9ZCYogMAL4seRuAxu6FDhFhEAq5UVy6-eAAUE/s320/403406426_166072446568956_6985289770265564429_n.jpg" width="240" /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiKzqAgcjWKiltFhB3AXzjAjoCRwaGufpZphZGbxqsDGxZE4_PiGETr4HBbgzIu_E2us43U0FDjs6Ldza1fA7OqJvK-Wd0XEUX-7G8_HY3nydxv0Vy_jU25zMf6zONfPnDud4Vdv1q9o5lmNPL5lkMzDzOOgBxn-DXYwZsO8W67GhGyX5ZZ0GmZ1YCwKY/s4032/386873116_1124884382220133_8875189067260576049_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiKzqAgcjWKiltFhB3AXzjAjoCRwaGufpZphZGbxqsDGxZE4_PiGETr4HBbgzIu_E2us43U0FDjs6Ldza1fA7OqJvK-Wd0XEUX-7G8_HY3nydxv0Vy_jU25zMf6zONfPnDud4Vdv1q9o5lmNPL5lkMzDzOOgBxn-DXYwZsO8W67GhGyX5ZZ0GmZ1YCwKY/s320/386873116_1124884382220133_8875189067260576049_n.jpg" width="240" /></a></div><br /></div><br /> <p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Le chêne français</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Louis XIV, à la fin de la Fronde,
ne dispose plus que de deux ou trois vaisseaux capables de naviguer en
haute-mer. A cause d’un déficit national en ressource forestière (il fallait
4000 chênes centenaires pour<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>construire
un bateau de guerre), le Royaume, contraint d’importer du bois, se voit
fragilisé. Sous l’impulsion de Colbert, la filière est réorganisée, de la
culture du chêne au chantier naval. Les pratiques sont sévèrement règlementées
pour sortir la France de la dépendance. La sylviculture s’est développée avec
des plantations de chênes s'étendant en hauteur. </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">La spécificité du bois</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">On a découvert que plus l’arbre
pousse lentement en largeur plus les tannins diffusés pour le vin sont fins.
Les chênes français sont uniques au niveau mondial, pour la même raison que le
vin : les climats. Ils vont diffuser des tannins différents et uniques.
Dans les années quatre-vingt, l'utilisation de l’inox se généralise. Mais les résultats
médiocres de l’élevage en cuve, malgré l’ajout, entre autres, de copeaux de
bois, poussent la tonnellerie en crise à faire des recherches. On découvre
alors le phénomène naturel de la micro oxygénation.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Le tonneau est 100% étanche tout en étant poreux
à l’oxygène. L’air est filtré par le bois qui va équilibrer les tannins, les
assouplir et consolider la couleur dans les années de garde. Cet apport de
molécules aromatiques du bois mélangé à l’oxygène filtré va stabiliser le vin
et l’enrichir au lieu de l’oxyder.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Avant le tonneau </b></p>
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: 11pt; line-height: 115%;">En tonnellerie on utilise des chênes qui ont entre 130
et 150 ans. La technique réside dans la fente du bois. Il faut faire des
quartiers à partir du cœur du tronc pour obtenir la douelle. Les veines du
bois, dans ce sens, forment des couches successives et vont garantir
l’étanchéité et la flexibilité. Par souci d’optimisation, on découpe des
douelles de différentes tailles qu’on empile à l’air libre</span><span style="font-family: inherit;"> pendant deux ans au cours
desquels le taux d’humidité va se réguler et les micro</span>champignons qui donneront
ses arômes au vin se développer. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"> <i>Le fond de tonneau représente ici le tronc</i><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAaDYeI3lM1O8NH8ZuQqXUp6a5G497FjARFrF_keAG1fqXTB_z1uxHDRgPVNJ1JLBlq2INuPCF5AiXH02HRIiuhUjHDOvvk9lHTFchv0S7maNPrO-T7PE81qB06woJsEGW-FZxdAr6rl9Bw0WtKYF1fvCTei2bNz5-LAu8QIDVCm0_foNZkapzb42xw3k/s4032/405862001_266623166059853_5810632751765225161_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAaDYeI3lM1O8NH8ZuQqXUp6a5G497FjARFrF_keAG1fqXTB_z1uxHDRgPVNJ1JLBlq2INuPCF5AiXH02HRIiuhUjHDOvvk9lHTFchv0S7maNPrO-T7PE81qB06woJsEGW-FZxdAr6rl9Bw0WtKYF1fvCTei2bNz5-LAu8QIDVCm0_foNZkapzb42xw3k/s320/405862001_266623166059853_5810632751765225161_n.jpg" width="240" /></a></div><br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFj4_ngJ14VlvBtuJt1eiRsL1IImrGE7hX1iVAg_9GCnWKQ2TUal6UoI4e9hCEKu6KjqKJgHq4A733U60rPSk7vbG6ALaj1uzLJyRiwD0-NwyBzYBfNuV29wGMxMv-nmn4oS1ZgZYQm860UbNM3ByoIDqdya35qc0Lx51yjKRwM6-_DL-ZQMumYlMJMno/s4032/403402121_677923527803497_6224741883229899719_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFj4_ngJ14VlvBtuJt1eiRsL1IImrGE7hX1iVAg_9GCnWKQ2TUal6UoI4e9hCEKu6KjqKJgHq4A733U60rPSk7vbG6ALaj1uzLJyRiwD0-NwyBzYBfNuV29wGMxMv-nmn4oS1ZgZYQm860UbNM3ByoIDqdya35qc0Lx51yjKRwM6-_DL-ZQMumYlMJMno/s320/403402121_677923527803497_6224741883229899719_n.jpg" width="240" /></a></div><br /></div><!--[if gte mso 9]><xml>
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</xml><![endif]--><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Fabriquer un tonneau</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les étapes sont nombreuses et
même si aujourd’hui une partie du travail est numérisée, un jeune qui passe son
CAP doit procéder à toutes les phases. Il dispose de seize heures
pour fabriquer le tonneau. L’homme, par expérience, a fixé l’épaisseur idéale
du tonneau, 27 millimètres, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>afin de
respecter un ratio poids, résistance au choc, conditions de conservation,
équilibré. Le travail des douelles prend quatre heures à la main, deux
minutes avec la machine. Le tonnelier utilise le même calibre que ses ancêtres
et ajuste le rayon avec un compas, la tête du tonneau devant être proportionnée
par rapport au centre, appelé bouge. L’artisan utilise le banc à planer et les
outils idoines pour faire le dolage, l’arrondi extérieur, et le creusage,
l’arrondi intérieur. Pour les joints il utilise une colombe, un rabot sur
lequel il passe le flanc du bois pour obtenir la bonne inclinaison, toujours en
s’aidant du calibre. </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4EkwrvG0DYAx2pxIVFDtPiGwjOrOTtpDoJokMsTkTWUy3AiUA7UL3On7v00xZLvmc-0HTbR1lS0aKFJnqZ6F6rRI99e_odXttD0DWDfJgysrVWeCkIPL9NPUPpkOAfyBAhCx6AqMHb1wW99O3rNhzN-KUJ_4jg0VsLVPqHDFq2mLzYUbSkSWQnxWrkZE/s4032/406045220_312665618308275_3587784990476272087_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4EkwrvG0DYAx2pxIVFDtPiGwjOrOTtpDoJokMsTkTWUy3AiUA7UL3On7v00xZLvmc-0HTbR1lS0aKFJnqZ6F6rRI99e_odXttD0DWDfJgysrVWeCkIPL9NPUPpkOAfyBAhCx6AqMHb1wW99O3rNhzN-KUJ_4jg0VsLVPqHDFq2mLzYUbSkSWQnxWrkZE/s320/406045220_312665618308275_3587784990476272087_n.jpg" width="240" /></a></div><br /> <br /><br /><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3RD4echE5BtDiCalMQ6UMeEYBvhGSUQFZATFOSEC70-5AZ8Lz1jlKu6QGUXGRT7h43OwfIF2-icMWvZsuwuODRU2WsUHqqLHilSFk4XUYMw8pK0q9QvxkTgWFiRknrMxtlJMoUNfjtGlTkp99CyozJ8h8JT6MaIC8MQ5NaJswNp2dlJUlRmm2Y8kejrM/s4032/403411305_878109600514115_1403637226638197437_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3RD4echE5BtDiCalMQ6UMeEYBvhGSUQFZATFOSEC70-5AZ8Lz1jlKu6QGUXGRT7h43OwfIF2-icMWvZsuwuODRU2WsUHqqLHilSFk4XUYMw8pK0q9QvxkTgWFiRknrMxtlJMoUNfjtGlTkp99CyozJ8h8JT6MaIC8MQ5NaJswNp2dlJUlRmm2Y8kejrM/s320/403411305_878109600514115_1403637226638197437_n.jpg" width="240" /></a></b></div><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><br /></b><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKdHrTp64TqPCx4ao43MaHDK_n08owhMc8ao1OH_kjTSV-i3AyP6g0wEZTsaswwVE1_wjJ9xfsZcKBjfl9pZUG0uDKYwih28mm4XwLmkk0p9d71AQOT5TeSZw1trNVXweXohrE9K0x34NHsiXdVuyH7i2yZg-04iOSIaeAbyODy2A1s99xtZE_u33KabI/s4032/403404020_1557993295004433_8196034188515720407_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKdHrTp64TqPCx4ao43MaHDK_n08owhMc8ao1OH_kjTSV-i3AyP6g0wEZTsaswwVE1_wjJ9xfsZcKBjfl9pZUG0uDKYwih28mm4XwLmkk0p9d71AQOT5TeSZw1trNVXweXohrE9K0x34NHsiXdVuyH7i2yZg-04iOSIaeAbyODy2A1s99xtZE_u33KabI/s320/403404020_1557993295004433_8196034188515720407_n.jpg" width="240" /></a></div><br /><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrr7sWoMoTqoKhdRqWRjQ0jbnX7j1oJH-AdIuVOkLETII-tasaPh193cXyB-rKSEQo3MlWAPlBb2mfFIytL31Xci97ZLcu-aK_4JP5fjJb8iUdN_RmCCrKiXfVG-_sdaSZHVzKUURmXREXTAlxe834A3thqM3TgJU_aFlCIEPIlRyqOFip8bhjqV5BwNM/s4032/405941898_822982946267963_8484578869397145895_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrr7sWoMoTqoKhdRqWRjQ0jbnX7j1oJH-AdIuVOkLETII-tasaPh193cXyB-rKSEQo3MlWAPlBb2mfFIytL31Xci97ZLcu-aK_4JP5fjJb8iUdN_RmCCrKiXfVG-_sdaSZHVzKUURmXREXTAlxe834A3thqM3TgJU_aFlCIEPIlRyqOFip8bhjqV5BwNM/s320/405941898_822982946267963_8484578869397145895_n.jpg" width="240" /></a></div><br /><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b>Clé de voûte </b><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le tonnelier vérifie l’absence de
défaut et établit le tonneau sur une table de mesure. Peu importe s’il y a 28
ou 32 douelles. Il panache les douelles, petites, moyennes ou larges de façon à
avoir un périmètre de 2 mètres 34 au centre du tonneau. Le tonnelier remplace
une douelle par une autre jusqu’à obtenir la mesure exacte. Suit l’assemblage. Grâce
à une cale en bois en butée contre le rivet, l’artisan dispose toutes les
douelles à l’intérieur d’un cercle. Chaque douelle, par la pression de la main,
va appuyer sur la cale. Se monte une forme géométrique, concept de la clé de
voûte, en cône. La dernière douelle, glissée par l’extérieur une fois la cale
retirée, tient tout. </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><i> Le dressage</i><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK9Mg5yFFYIeOi49Wuko08DjWMTc96hoLvDh5MOLMo6K8g2w-UZkDDIlkTtASXS_JTL37TsGH7tQWx9N_u1_NwgzpZlSzPzPrqhav7V2bA6g_dfF7mvkhvMJ8agnNe81F3-m7ku6s7tG7oPKpqepIZqcNwhky71s3eyq3z6KoaLIwD_Oij3FrueWJz2JE/s4032/406389792_1091041688914608_5369109420435088913_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK9Mg5yFFYIeOi49Wuko08DjWMTc96hoLvDh5MOLMo6K8g2w-UZkDDIlkTtASXS_JTL37TsGH7tQWx9N_u1_NwgzpZlSzPzPrqhav7V2bA6g_dfF7mvkhvMJ8agnNe81F3-m7ku6s7tG7oPKpqepIZqcNwhky71s3eyq3z6KoaLIwD_Oij3FrueWJz2JE/s320/406389792_1091041688914608_5369109420435088913_n.jpg" width="240" /></a></div><i> </i><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><i>Le rivet et la cale en bois</i><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiATa8fUxbJSuE55L7XqJcg1MWa3_VO30TgFeuSrh5i2HooN8krdNobAug372af6Z6U4OSKsDe4YRSxQWwv_Zxz8RGCNCfVxjk8Eu-cbuy3pOn7TI9noIulW1R1JdMrSOBQR70H9MEIhbkGeJiz8nH3B5WkKdDkKAgugu44yW1BfQkg7cT9y5rcvVOSf9Y/s4032/406227857_315645638012722_214123828116302931_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiATa8fUxbJSuE55L7XqJcg1MWa3_VO30TgFeuSrh5i2HooN8krdNobAug372af6Z6U4OSKsDe4YRSxQWwv_Zxz8RGCNCfVxjk8Eu-cbuy3pOn7TI9noIulW1R1JdMrSOBQR70H9MEIhbkGeJiz8nH3B5WkKdDkKAgugu44yW1BfQkg7cT9y5rcvVOSf9Y/s320/406227857_315645638012722_214123828116302931_n.jpg" width="240" /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFx00lR9wh66FVU_nGY24vc8hkTritNd_2Wx1Ae71sPpxkJ_YprNKgzkhtvrO1ypgfj5Pp2p4bTpG8XV7FuuncDrCQfZk0p-N2ZvdHPRTRmU0u6i4-FkU-j6xi9_-Jv-TAeTdZKaTFxvVlLkOr5dSSOr8X49_gtgHTr_-R0lLE4x37VO1oi7IvlyN_CQg/s4032/406108067_911810263842026_8868082831178831739_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFx00lR9wh66FVU_nGY24vc8hkTritNd_2Wx1Ae71sPpxkJ_YprNKgzkhtvrO1ypgfj5Pp2p4bTpG8XV7FuuncDrCQfZk0p-N2ZvdHPRTRmU0u6i4-FkU-j6xi9_-Jv-TAeTdZKaTFxvVlLkOr5dSSOr8X49_gtgHTr_-R0lLE4x37VO1oi7IvlyN_CQg/s320/406108067_911810263842026_8868082831178831739_n.jpg" width="240" /></a></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i>La dernière douelle </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghsx_H4xVSLzV6fvkWn13TJsVv2_LfNb71_D4uoGEF9sYAXWS0hyphenhyphen2SDzzNdtCi8VMts-UkHLjkIIvzNkLYYAcouSEfQoFMJaXr-SxKhwuByua4lnvZoROT4kiABpHfhZdoHthAM70rYgsiKEfIoJXXZ3HPiTLt_yvVcMqHdqN_Fi5s9CfKEMZN1DUCKOk/s4032/403410895_286513584388924_8034208113221909462_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghsx_H4xVSLzV6fvkWn13TJsVv2_LfNb71_D4uoGEF9sYAXWS0hyphenhyphen2SDzzNdtCi8VMts-UkHLjkIIvzNkLYYAcouSEfQoFMJaXr-SxKhwuByua4lnvZoROT4kiABpHfhZdoHthAM70rYgsiKEfIoJXXZ3HPiTLt_yvVcMqHdqN_Fi5s9CfKEMZN1DUCKOk/s320/403410895_286513584388924_8034208113221909462_n.jpg" width="240" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><i>On peut enlever le cerclage, ça tient tout seul !</i><br /></div><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><i></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR0dC6Jezx1WxLRuyjTO-H90JvmgC78u1qRKCffPIt-H_cw9Y2ewnArFlfSgjMu0KN802Zy3Zh48AXJX8Ozd51DHkrUpROAwH8_96CwYLs_ZVtNfN9aUgzRhq4FbUgVuj6yj2t_wiy6lg_QcKA7U7fYYIGgvhvu2dA2KbZwbjQ3bybtLHo28JSsO-u8-s/s4032/407058035_724924525854157_1512303538304285651_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; 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<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </b></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Chauffe</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Après dressage et édouvage, le
tonneau est emporté à la chauffe naturelle et traditionnelle au feu de chêne. Les
résidus de coupe vont servir de combustible. Placés dans des chaufferettes
positionnées au centre du futur tonneau, ils vont former un lit de braises, libérant
une forte chaleur (en moyenne 240 degrés). Pendant ¾ d’heure, le bois va monter
en température grâce au rayonnement. Des câbles reliés à un treuil sont passés
ensuite dans le bas du tonneau. Pendant 20 à 25 minutes, toujours sur le feu,
c’est l’étape du cintrage. Le bois de la tête, assoupli, vient prendre sa
position définitive. Vient ensuite la cuisson, déterminante pour le panel
aromatique. La chauffe légère (une heure) libèrera des arômes de champignon et clou
de girofle. La chauffe moyenne (une heure et demie), des arômes de vanille. La
chauffe forte (deux heures), pain d’épice, pain grillé, arôme caféiné. Le tonneau
sort de la salle de chauffe. Sa température est encore élevée pour l’étape du
rognage, la préparation des têtes pour recevoir les fonds. Si la machine le
fait désormais en cinq minutes, il faut <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>une
heure et demie à la main pour abattre le chanfrein, diminuer la tête de
quelques millimètres, égaliser la surface avec le rabot, faire la rainure avec
le jabloir. </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6VFGYKvSmOP2lclRaXHBkhG6DoWMxALTFWISVjjT2uQEVVrq5S-FcmfzUx21Hw6buuzHwREil_lZA7uqnI-ucFeBxYAVSu6E9mko0ZHpkr5VxIhZDxt8UjnIsNnSnzBzrus8hU1_NdjE7MYTii6zUXm5qFSInL9qGP6no-MOMZRFhURnW3TBGi3O8Wnc/s4032/403411497_376440161617723_7284204327484565865_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6VFGYKvSmOP2lclRaXHBkhG6DoWMxALTFWISVjjT2uQEVVrq5S-FcmfzUx21Hw6buuzHwREil_lZA7uqnI-ucFeBxYAVSu6E9mko0ZHpkr5VxIhZDxt8UjnIsNnSnzBzrus8hU1_NdjE7MYTii6zUXm5qFSInL9qGP6no-MOMZRFhURnW3TBGi3O8Wnc/s320/403411497_376440161617723_7284204327484565865_n.jpg" width="240" /></a></div><br /><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkxdT14IAsy535Il4-r4TqD-kUOylP8BRxs8Y-t_T4cRYboW5EeQNio6I2QjFEWtB92YsItUjnXlR5v0dBdA-vxX6aGNvI3A2J16UWTqGfAUmt9X24ZgigxZ6yiD5zagjm4S9ADGPUwCank6uh3JFHMNpzM_2HwBjdcFgDRtkCe8NvK9Ke2LIfTSmrwOw/s4032/403405915_889175445994375_2531444696931858553_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkxdT14IAsy535Il4-r4TqD-kUOylP8BRxs8Y-t_T4cRYboW5EeQNio6I2QjFEWtB92YsItUjnXlR5v0dBdA-vxX6aGNvI3A2J16UWTqGfAUmt9X24ZgigxZ6yiD5zagjm4S9ADGPUwCank6uh3JFHMNpzM_2HwBjdcFgDRtkCe8NvK9Ke2LIfTSmrwOw/s320/403405915_889175445994375_2531444696931858553_n.jpg" width="240" /></a></div><br /><p></p><!--[if gte mso 9]><xml>
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<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Toucher le fond</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les fonds du tonneau sont eux aussi toujours fabriqués en bois fendu. En revanche, contrairement au reste du
tonneau, ils ne sont jamais chauffés. Ils sont assemblés
par des gougeons en bois ou métalliques ou par rainurage. Un joint d’étanchéité naturelle s'est créé entre les douelles écrasées à chaud. Là, entre chaque pièce de
fond, il va falloir mettre un joint. On va trouver ce dernier au bord des
rivières et des fossés, c’est du jonc ! On le laisse sécher six mois la tête
en bas avant de l’utiliser. La feuille de jonc, neutre au niveau du goût va
garantir l’étanchéité pendant 50 ans. Pour un fond adapté au tonneau, on trouve
le rayon par une méthode ancestrale, l’écartement du compas, doit être six fois
l’ouverture pour arriver au point de départ. On vérifie le rayon pour un fond
adapté au tonneau puis on scie pour donner sa forme ronde au panneau.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio0iLLd6BzobjPp_X959IrzHtr4k9G5omrlRvMDn-HFNOjrpxI2eaklhLVsTMtPFeWlqOPVDTaIAZ22DkSaonuxiqlcPrOf-Whyphenhyphene1Kmdm7iN2XVpvn7iKFDbGeLtkUkLWPXATDJI7wuvV18x8HpRcs2ULM8Ro3W5oQ9_XGfM9MbtUv6qtX0LmctC7tFAY/s4032/403338237_370520145392209_4363210053615340106_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio0iLLd6BzobjPp_X959IrzHtr4k9G5omrlRvMDn-HFNOjrpxI2eaklhLVsTMtPFeWlqOPVDTaIAZ22DkSaonuxiqlcPrOf-Whyphenhyphene1Kmdm7iN2XVpvn7iKFDbGeLtkUkLWPXATDJI7wuvV18x8HpRcs2ULM8Ro3W5oQ9_XGfM9MbtUv6qtX0LmctC7tFAY/s320/403338237_370520145392209_4363210053615340106_n.jpg" width="240" /></a></div><br /> <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4vqNqQSqgK3iMG7RNSISqx9Y9UpKyDjyDIRJDphyVK_sIqF6oUMLrVQoP79BXXCpzhFhdS823L8hsjQZ7VyE_bqXGiJhrBYdq9NBF8VcXhrz2G_2FbIAqg5nQZcxD2_bvjP6XPfW8DlbYvedGMUGs6qUTORXPZpzzVlTbUsSRNjgN7yjCOmbQq6G8IqY/s4032/403394313_650248193984353_246096509499151832_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4vqNqQSqgK3iMG7RNSISqx9Y9UpKyDjyDIRJDphyVK_sIqF6oUMLrVQoP79BXXCpzhFhdS823L8hsjQZ7VyE_bqXGiJhrBYdq9NBF8VcXhrz2G_2FbIAqg5nQZcxD2_bvjP6XPfW8DlbYvedGMUGs6qUTORXPZpzzVlTbUsSRNjgN7yjCOmbQq6G8IqY/s320/403394313_650248193984353_246096509499151832_n.jpg" width="240" /></a></div><br />
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Étanchéité encore</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ensuite, direction le banc à planer pour
façonner deux tailles de chaque côté et laisser 5mm pour rentrer dans la
rainure qu’on a créée la veille sur la face interne de la tête du tonneau. Pour
mettre en place le fond, il faut créer l’étanchéité entre le fond et la
rainure. Pour ça, l’artisan met encore une œuvre une recette ancestrale. Il
prend de la cendre de bois tamisée et la mélanger à de la farine et de l’eau.
La pâte homogène ainsi formée est badigeonnée dans la rainure appelée le jable.
Là encore, on a un joint d’étanchéité, neutre en goût, qui va rester flexible
avec l’humidité de la cave pendant cinquante ans.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh3ZftHRlvywDxb26zuWQjvFj_D-dW7J9xJg47_M4PoWzhL7eokJGQwSBAeeHloKgrPX6RTWlHCQtXC0WHAeHvlB2qrgei6DsRSuNDL6JpnxgMduWQF60F6aUHEE7OKxCOPTXw5pTkafUJhgvmXGalfKZ5nVD3C4elFqSXrSPx7_FVIWrm6lAE-FoMVPA/s4032/406609304_208195895665686_8964966294100499838_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh3ZftHRlvywDxb26zuWQjvFj_D-dW7J9xJg47_M4PoWzhL7eokJGQwSBAeeHloKgrPX6RTWlHCQtXC0WHAeHvlB2qrgei6DsRSuNDL6JpnxgMduWQF60F6aUHEE7OKxCOPTXw5pTkafUJhgvmXGalfKZ5nVD3C4elFqSXrSPx7_FVIWrm6lAE-FoMVPA/s320/406609304_208195895665686_8964966294100499838_n.jpg" width="240" /></a></div><br /> <p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">On ferme</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Une douelle large a été
sélectionnée pour recevoir le trou de remplissage et le trou de bonde. Pour
cette étape, il faut se munir d’un tapefond et d’une tirette. La méthode est
partout la même. On met le tapefond à l’intérieur du tonneau, on desserre un
coté du tonneau en jouant avec le marteau, on rentre le fond dans le tonneau,
on l’incline, on l’emboite en alignant la pièce maitresse du fond avec la
douelle de bonde. On relève avec la tirette. On frappe de l’intérieur pour
emboiter le fond à sa place, on récupère la tirette on bloque les cercles, le
tonneau est fermé.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM9QH5d2lv4BX3XKveCNaBRGIoN3gB7bioYqXbVAPiVQ8gmzC4oD4LSq7-SHrAQ5gP8OF2dN_4iyB0vONOcKw-UzGUFPfUXc34vJuLINsb4rqRtxDPaoh0xmtxABlq3vFoUpDNEB2EoprXZLL2Oy-sefAw4SyweE_EcX7P0RFJf7_0fMcI-jIRpCGJ58k/s4032/403402006_6855890691181678_2520726102413214248_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM9QH5d2lv4BX3XKveCNaBRGIoN3gB7bioYqXbVAPiVQ8gmzC4oD4LSq7-SHrAQ5gP8OF2dN_4iyB0vONOcKw-UzGUFPfUXc34vJuLINsb4rqRtxDPaoh0xmtxABlq3vFoUpDNEB2EoprXZLL2Oy-sefAw4SyweE_EcX7P0RFJf7_0fMcI-jIRpCGJ58k/s320/403402006_6855890691181678_2520726102413214248_n.jpg" width="240" /></a></div><br /> <p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Finitions</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">On met un demi-litre dans le
tonneau pour tester l’étanchéité. Si une fuite est détectée, la feuille de jonc
est utilisée pour colmater. Après cette opération, la coque du tonneau est
poncée, les cercles de production sont récupérés. Il est temps de mettre
l’habillage commandé par le client, poncer le fond et la tête. Le tonnelier
grave son tampon, l’origine du bois (Allier, Vosges, Nièvre, Limousin), le
millésime de production (2023) et la chauffe (légère, moyenne, forte). Le
vigneron étant amené à poncer cet endroit s’il le tâche, on remet ces
graduations à la lettre à frapper sur le chanfrein. C’est la carte d’identité
du tonneau, cet endroit ne peut pas subir de modification.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Un subtil dosage</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La palette aromatique est
présente pendant quatre ans. Tous les ans, le tonneau va perdre 50% de sa
palette aromatique. Au bout de 4 ans il devient neutre au niveau du goût mais
est encore un excellent récipient de stockage grâce à la micro oxygénation qui
perdure pendant encore 5 ou 6 ans. Dans certaines régions viticoles comme
l’Alsace, les arômes de bois neuf ne se marient pas avec la typicité des vins.
Les tonneaux sont achetés d’occasion pour bénéficier uniquement du phénomène de
micro-oxygénation qui va arrondir les vins sans les dégrader. Il n’y a plus de
tonnellerie en Alsace. On dénombre trente tonnelleries en Bourgogne et quarante
dans le bordelais,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la typicité des
grands vins acceptant l’apport du bois neuf. </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">La cuisine du vigneron</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le travail du tonnelier est de
garantir la matière première, la sélection des chênes avec la palette
aromatique, puis de marier cette sélection au coup de patte à la chauffe,
propre à chaque tonnelier, régulière au fil des années. Un partenariat à long
terme se crée entre le tonnelier et le vigneron. On déguste, on vérifie que la
stratégie de mariage des bois et le coup de patte à la chauffe conviennent pour
le millésime concerné. Chaque année, tout est noté pour ajuster pour la
suivante. Ensuite, le vigneron invente sa propre alchimie, fait des assemblages
de fût neuf, de un an, de trois an. En panachant dans la même cuvée des bois
neufs et anciens, le viticulteur met sa patte personnelle, il intègre les
données du tonneau à sa recette. Le tonneau doit être considéré comme un outil
de vinification par excellence pendant les quelques premières années. Il va
apporter un plus au vin, l’équilibrer le charpenter.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Vie et mort d’un tonneau</b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La durée de vie d’un tonneau pour
les vins de Bourgogne peut aller jusqu’à dix ou douze ans. Passé ce délai, il
peut prendre plusieurs directions comme par exemple le Portugal. On va y stocker
du Porto pendant cinq ou six ans. Là, le Porto va brunir l’intérieur du tonneau
et rentrer en profondeur. Une fois le porto élevé, le tonneau est revendu
d’occasion en Écosse. Là, les tonnelleries écossaises<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vont ouvrir et carboniser intérieur du
tonneau et fonds avec des chalumeaux. Parfois il faut trois tonneaux pour en
faire deux en état. Une fois les fonds replacés, le whisky est mis à vieillir
dedans. Pendant la distillerie du whisky, il se crée des molécules aromatiques
de caoutchouc et de soufre qu’on ne veut pas retrouver en fin d’élevage.
Pendant les 12, 20, 25 années d’élevage du whisky, le tonneau n’est plus un
outil de vinification mais un filtre à charbon actif. Le charbon créé dans la
coque va aspirer et garder les molécules de caoutchouc et de soufre. Et quand
on mettra le whisky en bouteille on n’aura plus ces arômes désagréables. Au
bout de cinquante ans, le tonneau, tant de fois manipulé, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>arrive à la fin de sa vie.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">C’est la fin du voyage. Merci à
Frédéric Gillet (L’Art du Tonneau) pour la passion qu’il partage sans compter
et la pédagogie dont il fait preuve lors de ses ateliers,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pratiques, ludiques et si instructifs.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
<p class="MsoNormal"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDYMMpMwXHYDUH9sy6rJGF9nc1t_9VEptB4DINtz4PM9lVuNC5hINdlJvq6qqqLVLeSVc6ieSMw48VeZbXAuyYNnYb2_GNVlX_pcxSvcXLtP44a3TA9EEAAWMGuoZ3lFAwf7ynqABc0qrgXjh-MHKSgAFZi70r907ElaO-AvATJuVZ07NYmPxCbAht6ak/s4032/406065574_3573216249615946_7200044831573892613_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDYMMpMwXHYDUH9sy6rJGF9nc1t_9VEptB4DINtz4PM9lVuNC5hINdlJvq6qqqLVLeSVc6ieSMw48VeZbXAuyYNnYb2_GNVlX_pcxSvcXLtP44a3TA9EEAAWMGuoZ3lFAwf7ynqABc0qrgXjh-MHKSgAFZi70r907ElaO-AvATJuVZ07NYmPxCbAht6ak/s320/406065574_3573216249615946_7200044831573892613_n.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
<br /><br /><br />Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-47632048037987533782023-12-07T01:55:00.000-08:002023-12-07T01:55:10.513-08:00Veiller sur elle<p><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg71TLGXb8HtIodAaPN2rsDCPJiea0PqGXyhtRp7_NGUm6VcElLDq_OyPArTWIzPR93BXe8YWP7_9BUxrCh07GccU3PXRVaNvQxqndmPushnJZDQpSKxnWT4V0BSuaC5F83f-FjBN-EPWYf4lO9Mujr6OPhyVHqcJAeQvFYRgO-yahPa_p-ZGOFUSPkqZw/s4032/IMG_4658.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg71TLGXb8HtIodAaPN2rsDCPJiea0PqGXyhtRp7_NGUm6VcElLDq_OyPArTWIzPR93BXe8YWP7_9BUxrCh07GccU3PXRVaNvQxqndmPushnJZDQpSKxnWT4V0BSuaC5F83f-FjBN-EPWYf4lO9Mujr6OPhyVHqcJAeQvFYRgO-yahPa_p-ZGOFUSPkqZw/w300-h400/IMG_4658.jpeg" width="300" /></a></div>Mimo, fils d’italiens émigrés en France à l’aube du XXe siècle, est renvoyé en Italie par sa mère après que son père, sculpteur, a été tué au début de la Première Guerre Mondiale. Orphelin et pauvre, <i>Il francese</i>, comme on l’appellera bientôt, atterrit chez un obscur oncle pour faire son apprentissage. Ivrogne, paresseux et violent, l’homme en question entraîne son “élève” en Ligurie, à Pietra d’Alba, où il a acquis un atelier. Viola Orsini, elle, est l’héritière d’une famille prestigieuse. Il se dit qu’elle est un peu folle. Certains la taxent de sorcellerie, d’autres affirment qu’un jour, agressée par des chasseurs, elle s’est transformée en ourse. La demoiselle, cloîtrée dans la grande maison à l’abri des regards des habitants du village, sait que son destin de fille est tout tracé. Mais peut-on empêcher Viola Orsini de voler de ses propres ailes ? De son côté et à la faveur des cuites de son oncle, Mimo a sculpté quelques blocs ; il a de l’or entre les doigts mais, trop asservi, n’ose pas exploiter son talent. Une nuit, le jeune homme et deux de ses compagnons se rendent au cimetière, histoire d’éprouver leur peur. Mimo n’en sort pas indemne. De tout cela, un homme au seuil de la mort se souvient. Il vit reclus dans un monastère depuis des années. Autour de lui, des frères s’agitent. L’un d’entre eux se penche, fasciné, sur l’histoire d’une mystérieuse pietà que le Vatican a décidé de cacher aux yeux du public. <p></p><p style="text-align: justify;">Dès l’annonce de sa sortie, et parce que j’aime l’écriture poétique de Jean-Baptiste Andrea, <i>Veiller sur elle</i> était sur la liste de mes envies. J’ai repoussé longtemps le moment de le lire. J’attendais une période calme, rien à l’agenda. Certains romans, quand on les ouvre, ont besoin qu’on leur laisse de la place pour étaler leur décor, déployer l’envergure des personnages. Ainsi en est-il de l’Italie de la première moitié du XXe siècle et de Mimo et Viola. Leur histoire suspend le temps. Le plaisir éprouvé à la lecture s’apparente à une sorte d’état de grâce. D’une plume ô combien talentueuse, l’auteur maîtrise les contours de ses héros et sonde admirablement leurs âmes. Les paysages, l’église perchée sur les hauteurs de Pietra d’Alba, les ombres du cimetière, un champ d’orangers accablé de chaleur et même le chapiteau miteux d’un cirque florentin ou le confinement d’une cellule monacale, tout concourt à la beauté. La construction du roman est un vrai travail d’orfèvre. Rien n’est laissé au hasard, un détail devient, deux cents pages plus loin, un élément clé. Comme dans la sculpture qu’il célèbre, Jean-Baptiste Andrea épannelle les situations, burine les drames, lime les sentiments, polit les émotions. D’une idée originale, bloc sans fêlure, il a tiré une œuvre romanesque éblouissante. On ne peut rester de marbre après cette lecture qui à la fois nous enracine et nous fait grandir. Un petit bijou de littérature à offrir, à s’offrir…</p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><br />Veiller sur elle. Jean-Baptiste Andrea. Editions de l’Iconoclaste. 22,50 €.</p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-86904591059826728232023-11-21T03:10:00.000-08:002023-11-21T03:10:10.099-08:00Western<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifZ_Jnbb9Z2JrmmyD81ipihihd9bJiVg4aGTnY-VFJPDxTPvg_lw2W2u4WXD1m0Kslicb-iq1kXQqZlVnAgtjfHLfqbi895U30SI_xRe7vbDghx9l8KwxtV9PTT0vFXSLAJJxccmKTG3rTVAt2sR6OuP4WNxLsL1W1Wl3lJFVgTeQ70Seu2Rc5819Ahfw/s4032/IMG_4356.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifZ_Jnbb9Z2JrmmyD81ipihihd9bJiVg4aGTnY-VFJPDxTPvg_lw2W2u4WXD1m0Kslicb-iq1kXQqZlVnAgtjfHLfqbi895U30SI_xRe7vbDghx9l8KwxtV9PTT0vFXSLAJJxccmKTG3rTVAt2sR6OuP4WNxLsL1W1Wl3lJFVgTeQ70Seu2Rc5819Ahfw/w300-h400/IMG_4356.jpeg" width="300" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Alexis Zagner est un comédien “bankable”. Au firmament de sa carrière, il s’apprête à jouer le rôle de Dom Juan au théâtre. Un rôle de composition pour ce séducteur impénitent qui ne compte pas ses conquêtes ? Mais l’ombre du commandeur ne rôde pas que sur scène. Aurore, mère célibataire, enchaîne les rencontres sans lendemain, entretient presque machinalement des relations sexuelles avec son supérieur hiérarchique. Tout cela finit par ne plus faire sens du tout. Elle se sent à l’ouest. Et c’est finalement dans cette direction qu’elle prend ses clics et ses clacs, son fils Cosmo sous le bras. Hop. Elle s’installe au milieu de nulle part, une maison plantée sur un causse, laissée en héritage par sa mère qui vient de mourir. Alexis Zagner, grisé par la hauteur et peut-être vaguement conscient de sa chute prochaine, prend lui aussi la tangente, cap à l’ouest. Aurore s’adapte à une nouvelle vie en télétravail où rien ne change pour les autres mais grâce à laquelle elle se retrouve peu à peu. La disparition d’Alexis Zagner, à l’inverse, provoque une vague médiatique. Le comédien en fuite débarque dans la maison isolée où Aurore s’est réfugiée. <i>Western</i>.</p><p style="text-align: justify;"><br />Éblouie, écœurée, embourbée, emportée, épuisée, heurtée, découragée, exaltée… Un flot contradictoire d’émotions se sont succédé au fil de ma lecture, que j’ai failli plusieurs fois abandonner, tout en étant incapable de la lâcher. J’ai longuement hésité à chroniquer ce roman, ayant l’habitude de partager les œuvres qui m’ont totalement conquise mais, l’autrice venant à Beaune prochainement, j’ai jugé intéressant d’évoquer un ouvrage pour lequel je ne suis pas parvenue à trancher. J’ai aimé et j’ai détesté, étonnamment, il y a un peu des deux. 294 pages de mots charriés en un flux qui s’affranchit des règles de syntaxe et de ponctuation. La première personne du singulier vole subitement la parole au narrateur omniscient. Des dialogues s’invitent sans l’ombre d’un tiret, sans la respiration des guillemets. Des adjectifs sont incongrument séparés des noms qu’ils qualifient. C’est un puzzle régulièrement pesant, obligeant une relecture pour tenter de comprendre le propos. Suivent des passages d’une limpidité absolue. L’écriture, est-elle ici intrinsèquement allégorique ? Le style à lui seul est-il un personnage du roman, aux côtés d’Aurore et Alexis ? Parfois paumés comme on peut l’être dans un monde en mutation, parfois en état de grâce ? Il est question de sexualité, de relation amoureuse et plus généralement des rapports humains, du pouvoir, de l’emprise, de la famille, de la quête de l’essentiel, du vide, de la communication, bref, d’une époque. Maria Pourchet badine avec l’amour, tour à tour arrondit et tord mots et sentiments. Maintenant, à vous de vous faire une opinion (ou pas) !</p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><br /><i>Western. Maria Pourchet. Editions Stock. 20,90 €.</i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-57956858262719190212023-11-07T03:28:00.002-08:002023-11-07T03:28:31.391-08:00Leçons de chimie<p style="text-align: justify;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi27_1Ra0ixFeqqElPocQnS1ui4uq9k1P5kLtKdnHC9oXHZOvudzC2z-XsS-XIGJEMN8rJV1-O-AaG2L_OG4_rGMfMcYJugl9wSIWn6o5QBrPq2O4U5FqLxkerCZEJc7IAAqviLfUvJxmy9b9GIbPxdbAEcsQTYP3VwTcaIjnBePs0Z5eH9D5xy03a7Zwk/s4032/IMG_4150.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi27_1Ra0ixFeqqElPocQnS1ui4uq9k1P5kLtKdnHC9oXHZOvudzC2z-XsS-XIGJEMN8rJV1-O-AaG2L_OG4_rGMfMcYJugl9wSIWn6o5QBrPq2O4U5FqLxkerCZEJc7IAAqviLfUvJxmy9b9GIbPxdbAEcsQTYP3VwTcaIjnBePs0Z5eH9D5xy03a7Zwk/w300-h400/IMG_4150.jpeg" width="300" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Années soixante. Elizabeth Zott est une brillante chimiste. Elle a trouvé du travail dans un institut de recherches mais, dans le monde masculin des scientifiques, elle échoue à imposer sa crédibilité, subissant en permanence le poids du patriarcat qui veut que la place d’une femme soit à la cuisine. Peinant à obtenir du matériel pour ses expériences, elle parvient un jour à récupérer par la ruse des béchers dans le labo de Calvin Evans, un jeune chimiste réputé mais introverti. La rencontre de ces deux personnages atypiques est détonante. Contre toute attente, l’alchimie opère grâce à une parole sincère et une intelligence hors normes. Au travail, l’influence de Calvin permet enfin à Elizabeth de déployer son talent. A la ville, Elizabeth emménage chez Calvin et excelle en cuisine : la cuisine, c’est de la chimie. Elle s’initie à l’aviron, le sport de prédilection de Calvin. Ils forment un couple harmonieux, même si, anticonformiste, Elizabeth refuse le mariage et ne souhaite pas devenir mère. Le<br />couple adopte un chien clairvoyant, Six-Trente. Le jour où la laisse devient obligatoire, Calvin accepte de la passer autour du cou de Six-Trente. Un terrible drame plus tard, Elizabeth, reléguée aux tâches subalternes de l’institut, refuse les compromis et le vol de ses recherches. C’est alors qu’on lui propose<br />de présenter une émission culinaire. Elle accepte mais décide de faire entrer la chimie chez la femme au foyer, ce qui n’est pas du goût de tout le monde.<br />Encore un livre féministe, diront certains. Ce serait un peu réducteur, tant cette fresque des années 60 et d’une société corsetée autour d’un patriarcat tout puissant est drôle et inventive. Sous la plume de Bonnie Garmus, le personnage d’Elizabeth, anachronique, nous permet de réaliser combien le statut de la femme pouvait être figé dans un rôle de potiche assigné par l’homme. Sois belle et tais-toi, hier un leitmotiv, aujourd’hui, aimerait-on, un cliché éculé. Dans <i>Leçons de chimie</i>, on suit les péripéties de l’héroïne en s’insurgeant comme elle, en bouillonnant de colère devant les injustices auxquelles elle est confrontée. On a envie de s’inspirer de son audace, qui relève du bon sens, pour enfin être et faire sans s’inquiéter des normes dans lesquelles l’autre ou la société veulent nous enfermer. C’est divertissant et caustique. S’il y a quelques caricatures d’hommes (hélas, sont-ce des caricatures ?) d’autres protagonistes masculins viennent contrebalancer cette peinture acerbe par leur gentillesse, leur souci d’équité, leur spontanéité, leur questionnement du monde. Les femmes, quant à elles, tâtonnent autour<br />d’Elizabeth dans leurs paradoxes, leur désir d’émancipation et la nécessité de prendre confiance dans leurs capacités. En parallèle de ce personnage central bravant les codes, on est tenu en haleine par une enquête discrète mais intense, menée par Mad, une petite fille à très haut potentiel. A noter qu’une série télévisée a été tirée de ce roman. La première saison est en ligne sur une plateforme de streaming mais comme souvent, le livre est autrement plus palpitant. Il ne vous reste plus qu’à vous le procurer et le dévorer. Vous m’en direz des nouvelles.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Leçons de chimie. Bonnie Garmus. Editions Pocket. 9,50 € <br /></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-44362093679113228882023-10-27T09:20:00.003-07:002023-10-27T09:20:56.358-07:00 Vous ne connaissez rien de moi<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnDC9t60ej7GrEOqUscL70zB9l4-bfMYkARJJb-oIwkCEXbDmokVamxaPzC88qmB_KXWN15wPNMDSvi8kPzI3EV8BVOrnT8U9rbqkr8fED9n6_bJFHruv8sRaS9URCxgDOzwM8WHtT8j2LuGrEXqri2eljcTIDu6YxvNKNaCcXqGwl-VeWSWcTJy8cc7Y/s4032/IMG_3854.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnDC9t60ej7GrEOqUscL70zB9l4-bfMYkARJJb-oIwkCEXbDmokVamxaPzC88qmB_KXWN15wPNMDSvi8kPzI3EV8BVOrnT8U9rbqkr8fED9n6_bJFHruv8sRaS9URCxgDOzwM8WHtT8j2LuGrEXqri2eljcTIDu6YxvNKNaCcXqGwl-VeWSWcTJy8cc7Y/w300-h400/IMG_3854.jpeg" width="300" /></a></div><br />Chartres, le 16 août 1944. Simone, la pute du Boche, aura 23 ans dans quelques jours. Elle va peut-être mourir avant. La ville tremble, la victoire a changé de camp, l’épuration commence. Ils viennent la chercher, elle et ses parents. Un long et incertain parcours commence dans la ville. Simone se souvient. Un milieu modeste où on vivote sur le commerce d’une mère hargneuse et les petits boulots d’un père effacé. Une institution religieuse pour lui donner sa chance, à elle, la cadette. Une scolarité marquée par les moqueries des camarades de condition sociale plus élevée. Une rancœur la suivant pas à pas, petite poche de bile qui enfle dans sa poitrine. Simone sait que son salut passe par les études, elle est douée, elle s’accroche. Dans son nouvel établissement, elle rencontre Colette, une fille pas comme les autres, avec laquelle elle sympathise. Elle a enfin une amie mais comprend vite que certains sujets créent un malaise. Germanophile, elle cherche la reconnaissance auprès de madame Saraud, son professeur, avec laquelle elle prend des cours particuliers. Elle croise aussi le chemin de Pierre, le fils de cette dernière. Les ambitions et les désirs de Simone se heurtent à de dures réalités qui la poussent sur le chemin de la vengeance. La guerre éclate. Elle propose ses services de traductrice à l’occupant.<br />Le point de départ du roman est une photo de Robert Capa : une femme tondue, portant son enfant, entourée de badauds et de policiers, marche dans les rues de Chartres. Cette femme s’appelle Simone et c’est le seul point commun avec le personnage imaginé par Julie Héraclès. L’époque troublée de la seconde guerre mondiale est le décor idéal pour développer l’histoire d’une fille dont les ressentiments annihilent toute conscience politique ou morale. Adolescente idéaliste et revancharde, elle accumule les mauvais choix, par ignorance ou par opportunisme. Elle rêve de grimper l’échelle sociale et pour cela, tous les coups sont permis. Au fil des pages, des soupçons d’humanité éclosent pourtant en elle comme des bulles rassurantes pour le lecteur. D’un côté, elle accomplit des actions machinales dont les conséquences dramatiques semblent l’indifférer et, d’un autre, confrontée à des situations concrètes, elle s’insurge et tente de réparer les injustices. Tout au long du roman, la dichotomie entre les idéaux défendus par Simone et sa réalité est troublante. La fougue de sa jeunesse l’entraîne dans une histoire d’amour, grande mais contrariée. L’auteur jongle avec les sentiments, brouille les pistes. Les méchants ne sont jamais complètements méchants, les gentils cachent leur jeu, sans compter ceux qui retournent leur veste. Il n’y a pas l’ombre d’un jugement, seulement le récit d’un parcours cabossé. Un premier roman captivant, qui décrypte magnifiquement les contradictions de l’âme humaine et dissout toute vision manichéenne.<p></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: left;"><br />Vous ne connaissez rien de moi. Julie Héraclès. Editions JC Lattès. 20,90 €</p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-43686329512432760652023-10-19T05:18:00.003-07:002023-10-19T05:18:34.890-07:00Humus<p> <br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirXGTTbFfEEz_V2TnhGB0TAsynBQ1DA1gyYv69Qa09EqHA-07Ta25tvS8Zs-wZZizQcOOrCF0L7XWb-w20Rg2cCBJakqYOlLyx-SARorlyq7ZGYJ8ig1Ox-bH-Cp2yZ9Dr-jUTyyYTlYOvvXmZ1bNnoPh8ir4QkXBXv02NLN8nj3n_Qo3enV9YauLorW8/s4032/IMG_3657.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirXGTTbFfEEz_V2TnhGB0TAsynBQ1DA1gyYv69Qa09EqHA-07Ta25tvS8Zs-wZZizQcOOrCF0L7XWb-w20Rg2cCBJakqYOlLyx-SARorlyq7ZGYJ8ig1Ox-bH-Cp2yZ9Dr-jUTyyYTlYOvvXmZ1bNnoPh8ir4QkXBXv02NLN8nj3n_Qo3enV9YauLorW8/w300-h400/IMG_3657.jpeg" width="300" /></a></div><br />Arthur et Kevin, futurs ingénieurs agronomes, se rencontrent lors d’une conférence sur la science des vers de terre. Leur désir de changer le monde en une planète plus verte réunit ces jeunes hommes issus de milieux sociaux opposés. A la fin de leurs études, Kevin se lance dans une startup de vermicompostage tandis qu’Arthur s’exile sur les terres familiales en Normandie, avec l’objectif de régénérer les sols épuisés par des décennies de pesticides. Chacun se heurte à une réalité qui devient vite intenable. Prévenus, ni l’un ni l’autre ne veulent voir les signaux d’alarme qui clignotent de toute part. Iront-ils dans le mur ?<br />En s’accrochant sans se décourager à ces histoires de vers de terre, on est vite aspiré par les tribulations de nos deux anti-héros. Ils sont décidés à éviter la catastrophe écologique annoncée d’une terre tellement appauvrie qu’elle ne pourra bientôt plus nourrir la population pullulante de notre planète. A travers leurs parcours, on touche à tous les excès de notre société. Certains passages apocalyptiques donnent des sueurs froides, même si l’auteur sème des notes d’espoir. Un récit dense et haletant, une intrigue rebondissante, un pointage des paradoxes de la bienpensance en usant de ses codes, un petit relent de “Ravages” de Barjavel, dont on retrouve ici, dans certaines descriptions du futur, une vision nette.<p></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: left;"><br /><i>Humus. Gasparg Koenig. Editions de L’Observatoire. 22 €.<br /></i><br /></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-75954300077338026592023-10-12T08:22:00.000-07:002023-10-12T08:22:52.923-07:00L'épaisseur d'un cheveu<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMDlS4jz7ZJExATQ503_BEk84dNQlQnO1NFNY4eHNN5F8TUI6PaiqZwFSKhNtUV34bdn1n6vxvGYOrGkKsN8McH9AL6I06L_ERNeM7uswGPsU5zqkQwJr6biDMqL28gzRE0G1d_-Lt1E1q3aoqX8bpMO98ODCTOrPr3lKQECc_Wx3Xazlbk1a85VNcAkc/s4032/IMG_3643.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMDlS4jz7ZJExATQ503_BEk84dNQlQnO1NFNY4eHNN5F8TUI6PaiqZwFSKhNtUV34bdn1n6vxvGYOrGkKsN8McH9AL6I06L_ERNeM7uswGPsU5zqkQwJr6biDMqL28gzRE0G1d_-Lt1E1q3aoqX8bpMO98ODCTOrPr3lKQECc_Wx3Xazlbk1a85VNcAkc/w300-h400/IMG_3643.jpeg" width="300" /></a></div><br /> On le sait dès la fin du premier paragraphe, Étienne va tuer sa femme. Pour le moment il a bien du mal à supporter le dédain affiché du serveur du café où il travaille sur son “projet”. Un projet qui lui permettra de se distinguer de la masse et lui vaudra l’admiration de sa femme, Vive. Tous deux mènent une vie parisienne, de concerts en vernissages. Mais, derrière la façade du couple parfait, de petits accrochages en micro-événements, le doute s’immisce, la tension monte en lui, contre la terre entière et contre Vive qui prend des libertés avec leurs habitudes bien réglées. De là à commettre l’irréparable ?</div>A la faveur d’un quotidien anodin autant qu’oppressant, la frustration destructrice d’Étienne trace son chemin vers la tragédie. Claire Berest décrit avec précision la violence rentrée et les ressorts obsessionnels du narcissique. De scènes de vie en apparence banales, l’auteure fait transpirer le besoin de contrôle d’Étienne et suinter la volonté d’émancipation de Vive. Tout est subtil, ni coups ni cris, pourtant, l’étau se resserre, histoire de la grenouille qu’on ébouillante à petit feu. On décèle dans ce roman les mécanismes d’une emprise à laquelle il est difficile d’échapper. Un ouvrage pertinent qui donne des clés de <i>L’épaisseur d’un cheveu</i>, mais essentielles pour comprendre.<p></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: left;"><br />L’épaisseur d’un cheveu. Claire Berest. Éditions Albin Michel. 19 €.</p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-3011133624877545362023-09-26T05:06:00.003-07:002023-09-26T05:06:46.421-07:00Une odeur de sainteté<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5jSW8mRD59CziKms2g8JHP4rF3PfOB670A22V9DavKV_CTsgSJoxS3-riC-22VLCYYhre5wwJba14_5h8I63dRzmNhsyJILPCRhoKicF1kHxOfx_hzLMSuPw6aSg_mCF1Zrs_i8OGJwuWW4ryeg02watM2yzijF3TB8vsUnKoStKINwOx5jDJraYoGuM/s4032/IMG_3486.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5jSW8mRD59CziKms2g8JHP4rF3PfOB670A22V9DavKV_CTsgSJoxS3-riC-22VLCYYhre5wwJba14_5h8I63dRzmNhsyJILPCRhoKicF1kHxOfx_hzLMSuPw6aSg_mCF1Zrs_i8OGJwuWW4ryeg02watM2yzijF3TB8vsUnKoStKINwOx5jDJraYoGuM/w300-h400/IMG_3486.jpeg" width="300" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"> Jeanne Doucet est un nez reconnu dans sa profession. Elle reçoit un jour une demande très particulière. Elle doit sentir le cœur d’une femme, Emérence, qui a vécu à la fin du XIXe siècle, pour laquelle un processus de béatification est en cours. Accompagnée d’un médecin et d’un diacre, Jeanne se rend à la faculté de médecine où la relique est conservée. Sa mission ? Humer l’organe et faire un bref rapport de ce qu’elle a perçu. Le choc est visuel, olfactif, émotionnel. Lorsqu’elle ressort, Jeanne n’est plus la même. Chamboulée, elle parvient difficilement à mettre des mots sur ses sensations, soudaines et inhabituelles. Elle ne peut résister au besoin d’en apprendre plus sur cette inconnue, presque sainte. Qui est Emérence ? Quels secrets, quelles souffrances recèle son cœur ? Le trouble de Jeanne est à son paroxysme. Un esprit étranger pénètre ses rêves, l’étourdit de visions. Entrée en résonance avec la propriétaire de ce muscle éteint, Jeanne palpite d’une curiosité impérieuse. Elle quitte son travail et part sur les traces de cette femme dont elle ignore tout et qui pourtant l’obsède. Cette quête insensée lui permettra-t-elle de percer le mystère de celle dont elle a respiré le cœur ? </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">La dernière page d’<i>Une odeur de sainteté tournée</i>, la perplexité s’empare de moi. Bousculé, on l’est à la lecture de ce roman qui exhale d’incroyables fragrances. L’olfaction est le plus puissant de nos sens et Franck Maubert semble prendre un malin plaisir à transcrire dans le détail l’empreinte de chaque odeur. L’air métallique d’un bureau, les remugles d’un textile, le plastique neuf d’un tableau de bord, la poussière et l’humidité d’une bâtisse à l’abandon, l’encre heurtée d’un cahier de souvenirs, des ruines, pierres usées émergeant d’un fouillis de végétation. Chaque parfum, du plus discret au plus capiteux, réveille une mémoire, suscite un émoi. L’auteur joue de tout cela et entraîne son héroïne dans un tourbillon sensoriel. En quête de vérité ? A la recherche d’elle-même ? L’ellipse laisse la porte ouverte à toutes les suppositions au terme d’une balade quasi mystique aux frontières du réel. <i>Une odeur de sainteté</i> nous emmène bien au delà d’une histoire, nous engloutit dans les mots, précis, ciselés, associés avec une grande originalité. Nous voilà confrontés à nos propres impressions, poussés à explorer des recoins insoupçonnés de nos âmes ; on se perd à flairer nos doutes et notre trouble, pour enfin inhaler, parfois au bord de l’asphyxie, un parfum salvateur de paix et d’intelligence.<br /></p><p style="text-align: left;"><br />Une odeur de sainteté. Franck Maubert. Éditions Mercure de France. 14,80 €.<br /><br /></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-26723872133803326142023-09-12T02:13:00.002-07:002023-09-12T02:13:32.737-07:00L'étoile brisée<p style="text-align: justify;"><b> La rentrée nous ensevelit sous une avalanche de livres. Les premières listes des futurs prix littéraires affluent, certaines récompenses sont déjà distribuées, des rencontres avec les écrivains se profilent. Tout<br />ça, alors que la chaleur, inhabituelle, invite à la langueur. Me voilà face à la page blanche, quelques heures avant le bouclage. Blocage. Tous les ans, début septembre, j’éprouve cette sorte d’étourdissement devant l’offre pléthorique.</b></p><p style="text-align: justify;"><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1VmSC5i8RnGZU749QJ1cnH0RRv0WKMGtTrtQbIEkVLNL9BnwoDFDcwVYo5tuheczI9-g7q3ivGe0Aoi11bHfKhHySTuNbcv9I3laCMXzVlOhQo7mpQqfW-xuVpRMtr7E7Vkd2s_DP5tYPYnRm0FA9L-kOVaJVh_qOT7MjOTnkfqzU3gIlcSlSTGZ8Cic/s1104/373473814_695795595741341_457863720102727919_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1104" data-original-width="828" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1VmSC5i8RnGZU749QJ1cnH0RRv0WKMGtTrtQbIEkVLNL9BnwoDFDcwVYo5tuheczI9-g7q3ivGe0Aoi11bHfKhHySTuNbcv9I3laCMXzVlOhQo7mpQqfW-xuVpRMtr7E7Vkd2s_DP5tYPYnRm0FA9L-kOVaJVh_qOT7MjOTnkfqzU3gIlcSlSTGZ8Cic/w300-h400/373473814_695795595741341_457863720102727919_n.jpg" width="300" /></a></b></div><b><br /> </b><p></p><p><br /></p><p style="text-align: justify;">L’étoile brisée est sorti dans la collection Folio en janvier dernier. Si les 818 pages qui composent cet ouvrage peuvent sembler rédhibitoires, on est très vite happé par la force du récit. Tout commence au nord de l’Espagne, sur la côte cantabrique, en 1472. Les Juifs, jusque-là tolérés, subissent l’opprobre. Pour les protéger d’un massacre, le père Cocia ordonne à ses deux fils de quitter la ville, d’abandonner leur religion, de changer de nom, de se séparer aussi vite que possible et de ne jamais regarder en arrière. Avant le grand départ, la mère cache dans la doublure des vêtements un triangle en cuivre, une moitié du sceau de Salomon pour chacun, et demande à ses enfants de ne pas oublier. Où le destin va-t-il conduire ces jeunes frères ? Vingt ans plus tard, en Italie, Amerigo Vespucci, célibataire, ne veut pas s’encombrer de la petite bâtarde que sa servante a mise au monde au prix de sa vie. Il confie le bébé à son frère puis part commercer en Espagne.</p><p style="text-align: justify;"> Cette incroyable épopée se déroule à la croisée de plusieurs mondes et à l’aube des grandes révolutions de la Renaissance. Les péripéties des personnages sont mêlées aux grands événements historiques. Ils nous entraînent en Allemagne aux prémices de la Réforme protestante, dans l’entourage de Martin Luther, sur les traces d’Amerigo Vespucci qui a donné son nom au nouveau continent, dans les arcanes du pouvoir à la cour de France, chez les peuples “sauvages” du nouveau monde. L’écriture romanesque embarque le lecteur dans cette fresque historique captivante, où l’on voyage de l’Espagne à Londres, de l’Italie aux Amériques en passant par la Loire de François Ier. L’auteure, en interrogeant les mœurs de cette époque à cheval sur le XVe et XVIe siècle<br />nous fait réfléchir avec ses personnages aux grand enjeux de la religion, de la politique et du commerce, très intriqués. Il est question aussi de la place de chacun dans la société, du secret, de l’identité. Le désir, la famille, l’amour et l’amitié, thèmes disséqués dans tout roman, montrent une fois encore leur intemporalité. Ce n’est pas un livre que l’on dévore en quelques heures – mais ça vaut le coup – alors on savoure le moment. On révise, on apprend, on accompagne ces anonymes bouleversants et ces figures historiques que la plume talentueuse de Nadeije Laneyrie-Dagen imagine et ressuscite pour notre plus grand plaisir.</p><p style="text-align: left;"><br /><i>L’étoile brisée. Nadeije Laneyrie-Dagen. Folio. 9,70 €</i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-40602821484763410122023-09-12T02:03:00.001-07:002023-09-12T02:03:54.955-07:00Le diplôme<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7w6hRQV3n0S0eb7G2cl6kSa1NHIWkovG_TMg80iSVblC0Pez6aqM8CU-fcbRIWjWTJB4bSt058E-oMNyrtSegOkTPrS3Gxj6nLEng8-KPi0u8qmImnfMrhUwdxKqKGygaveOnmHiR5S2dmJGmWQt3P04Y6bJZksGfSkR9m8B89Q3_ss8xZiHPgg8VXfA/s4032/IMG_3241.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7w6hRQV3n0S0eb7G2cl6kSa1NHIWkovG_TMg80iSVblC0Pez6aqM8CU-fcbRIWjWTJB4bSt058E-oMNyrtSegOkTPrS3Gxj6nLEng8-KPi0u8qmImnfMrhUwdxKqKGygaveOnmHiR5S2dmJGmWQt3P04Y6bJZksGfSkR9m8B89Q3_ss8xZiHPgg8VXfA/w300-h400/IMG_3241.jpeg" width="300" /></a></div><br /> <i>Au fond, j’avais hâte d’être à la retraite</i>. Guillaume annonce la couleur dès les premières lignes. Prof désabusé, il a vite baissé les bras et réduit ses prétentions pédagogiques à leur strict minimum, c’est-à-dire zéro. Il assure ses cours avec le laxisme que le Xanax lui autorise. Côté cœur, Cécile, qui vit avec lui depuis douze ans, trouve finalement le courage qu’il n’a pas pour la rupture. Voilà pour le décor. Instantanément saisi d’une énergie nouvelle, il va s’inscrire à la salle de sport. Il y rencontre Nadia. Une bombe, trop belle pour lui c’est sûr. Contre toute attente, la jeune femme, vendeuse chez Zara, accepte d’aller boire un verre. Si Guillaume a d’abord pensé qu’il aurait une position intellectuelle dominante – le mépris de classe a encore de beaux jours devant lui – il reconnaît vite son erreur. Nadia est cultivée et regrette de n’avoir pas continué ses études au-delà de la licence. Son avenir semble tout tracé, ses possibilités de progression professionnelles restreintes. Guillaume compare les revenus de Nadia avec ceux, sans commune mesure, de son frère, diplômé d’HEC. Il décide de passer à l’action. Les compétences d’un individu sont corrélées au diplôme obtenu ? Qu’à cela ne tienne, il fabrique un CV à Nadia pour l’aider à trouver le job qu’elle mérite. <p></p><p style="text-align: justify;">Amaury Barthet, dont c’est le premier roman, a travaillé pour le HCERES (comprenez : Haut Conseil de l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur). De l’enseignement et du pouvoir, il a finement observé les rouages, les travers, absurdités et autres aberrations. Il en tire un roman brillant et dresse un tableau sans langue de bois de notre société. Malgré les politiques successives marquant une volonté de contourner l’entre soi et les voies royales, le réseau et les apparences ont encore un bel avenir. La valeur des gens se mesure-t-elle à l’aulne de leur nom de famille ou de leur origine sociale ? Et si la lutte effrénée de ce prof sans ambition pour le succès de sa belle cachait autre chose ? L’enfer est pavé de bonnes intentions et la revanche, quelle qu’elle soit, peut avoir un goût amer. Si tous les coups sont permis pour contrebalancer les inégalités, ceux qui ont le cran de jouer les mystificateurs pour faire reconnaître leur vraie valeur parviennent-ils réellement à leur fin ? Amaury Berthet pointe les<br />défaillances d’un système avec une grande acuité. Il aborde également la complexité de l’être humain<br />en brossant habilement la psychologie de chacun de ses personnages. Avec un humour teinté de dérision il balade son narrateur. Et, de suspense en rebondissements, il n’épargne personne. On s’émeut des desseins bienveillants, on frémit des audaces, on s’inquiète des écarts, on tremble, on doute. C’est<br />drôle et d’une lucidité à faire peur. Le style est maîtrisé. Un parcours sans faute.</p><p style="text-align: left;"><br /><i>Le diplôme. Amaury Barthet. Editions Albin Michel. 19,90 €.</i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-31570644551326190012023-07-06T13:10:00.001-07:002023-07-18T02:40:30.349-07:00Cynthia<p style="text-align: justify;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6QI5eulABniT-7dKUVk_9fKGjtrgGVjFGGoxStczQ9cPzTDi79XnzefhVrJawIZ3IBicvkTFV6Q5AWDKUPOHnD7oYKyoiEq9wyUpquNBW7M6Ftykh0tjC--mTk0HMZzOdEQC159dxUavUnyElBFg9Y_2d3EbAljg1ECdMn6QJQ8KAMWtklGNF2Mx8Cc0/s4032/IMG_0946.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6QI5eulABniT-7dKUVk_9fKGjtrgGVjFGGoxStczQ9cPzTDi79XnzefhVrJawIZ3IBicvkTFV6Q5AWDKUPOHnD7oYKyoiEq9wyUpquNBW7M6Ftykh0tjC--mTk0HMZzOdEQC159dxUavUnyElBFg9Y_2d3EbAljg1ECdMn6QJQ8KAMWtklGNF2Mx8Cc0/w300-h400/IMG_0946.jpeg" width="300" /></a></div><br />Betty Pack est d’une beauté à couper le souffle. Aucun homme ne lui résiste. Elle l’a compris très jeune. Intrépide, libre, elle brave toutes les conventions de son époque pour vivre sa vie comme elle l’entend. Avec l’homme qu’elle a épousé, elle voyage, se fond dans le décor, apprend les langues étrangères sans le moindre accent. L’Aventure lui ouvre les bras. En Espagne d’abord, où son courage et sa détermination à exfiltrer les partisans de Franco lui valent d’être remarquée par les services secrets<br />britanniques. Ces derniers, à l’aube de la seconde guerre mondiale, ne tarderont pas à la recruter. Ils lui offrent un rôle décisif dans la course au décryptage de la fameuse machine enigma. Tous les coups sont permis et pour parvenir à ses fins la belle espionne use de ses charmes avec une aisance déconcertante. Ses cibles cèdent invariablement. En Pologne, au Chili ou à Washington, elle fait tourner les têtes et la confiance qu’elle acquiert dans le secret des alcôves lui laisse le champ libre pour obtenir et livrer les renseignements qu’on lui demande. Son nom de code : Cynthia. Lorsqu’elle rencontre l’attaché de presse de l’ambassade de France à Washington, l’attraction réciproque est immédiate !<p></p><p style="text-align: justify;"> Les années Churchill et les femmes fatales exercent visiblement sur Stéphanie des Horts une grande fascination. Elle la partage avec ses lecteurs en retraçant le destin flamboyant de grandes séductrices. Après Pamela et Doris, elle extirpe de l’oubli Betty Pack, cette héroïne dont le nom a été éclipsé par des Ian Flemming ou des Roald Dahl. Sous sa plume documentée, des personnages incandescents ressuscitent. Dans l’ombre de Winston Churchill qui déplace ses pions avec précision ou dans le froissement des draps où se font et se défont tant de politiques, Betty Pack alias Cynthia fait la différence en talons aiguilles et bas-couture, les lèvres ourlées, le regard de braise, une intelligence hors du commun et une sexualité décomplexée. Elle traverse son temps avec un aplomb sans équivalent et une détermination sans faille. Ce roman foisonne, et ça fait du bien, de personnages entiers, dévoués corps et âmes à la notion de liberté, à l’attachement à une nation. Et Stéphanie des Horts a l’art de les dépeindre d’une écriture fluide et rythmée. Voyages, drames, trahisons, transports de la chair, déchirements, autant de rebondissements qui projettent le lecteur dans l’univers troublant des films d’espionnage. Un halo de fumée, des fauteuils en cuir, le goût du brandy, des coffres forts, des soirées mondaines, des étreintes passionnées, des rendez-vous secrets, ce roman a tous les ingrédients pour vous faire passer un début d’été haut en couleur.</p><p style="text-align: justify;"><br /><i>Cynthia. Stéphanie des Horts. Editions Albin Michel. 20,90 €.</i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-53166443019725904352023-07-06T12:56:00.002-07:002023-07-06T13:05:53.273-07:00La ballade du feu<p style="text-align: justify;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii7Ex-WtKQUNzImKfdyiDl9GvPGKoG7BKnHxGz1IQX_pwD9pHIW6V3SfEqZi_gnOL8g-l9WIOtvfhAtvN9aJgh9wi3smfQZbO74xXaShaub9_kcIpwuI2k1WHUh8mfn0U_MacKrU8ONXfBLEq82QpjD61Ts4G500waV0beKGVRUgcZLREK7l-FhUFo8fc/s4032/IMG_0813.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii7Ex-WtKQUNzImKfdyiDl9GvPGKoG7BKnHxGz1IQX_pwD9pHIW6V3SfEqZi_gnOL8g-l9WIOtvfhAtvN9aJgh9wi3smfQZbO74xXaShaub9_kcIpwuI2k1WHUh8mfn0U_MacKrU8ONXfBLEq82QpjD61Ts4G500waV0beKGVRUgcZLREK7l-FhUFo8fc/w300-h400/IMG_0813.jpeg" width="300" /></a></div><br />La période estivale pointe le bout du nez… L’envie de se prélasser au jardin avec un bon roman est grande ! Quant à celle de se retrouver devant l’ordinateur pour rédiger une chronique… elle est intacte mais, parmi mes dernières lectures, laquelle partager avec vous aujourd’hui ? La ballade du feu, d’Olivier Mak-Bouchard, mon dernier coup de cœur ? Une sorte de paresse arrête mes doigts sur le clavier. Ma grande copine la procrastination m’incite à renoncer : laisse tomber. Comment tu vas te dépatouiller d’une histoire pareille à résumer ? Tu réfléchiras demain… Nul doute qu’un certain nombre de lecteurs se retrouveront dans le tempérament du narrateur, potier contrarié parce que “trop bon” à l’école ! Combien, comme lui, ont expérimenté les jugements à l’emporte-pièce et les idées préconçues en matière d’orientation ? Résultat des courses, notre jeune homme, habitant de Rustrel (le Colorado provençal), se fait virer de Monsieur Bricolage. A la maison, il retrouve son frère Doumé, un postier syndicaliste, son canapé et leur émission de télé préférée. Il écume sans succès les petites annonces pour retrouver un emploi. Un chat passe par là. Pelage smocking, il s’appellera Tartampion. Après l’avoir nourri en loucedé, le narrateur, finalement épaulé par son frère, décide de garder la bestiole, avec laquelle il engage un dialogue pour le moins productif. Pas de bol, le félin est tatoué ! Heureusement, l’ancien propriétaire, qui l’a perdu depuis plusieurs années, accepte l’adoption. Rendez-vous est pris chez le vétérinaire…<br />L’histoire commence ainsi, grosso modo. En faire une synthèse serait périlleux ! C’est pourquoi j’ai failli ne pas chroniquer ce livre. Flemme, je vous dis ! Et puis, il faut maintenant caser mille cinq cents signes pour vous décrire ce que j’en ai pensé ! Que du bien ? Aïe ! Il n’y a pas le compte. J’ai aimé l’écriture, à la fois structurée et désinvolte. J’ai aimé le ton, légèrement barré, avec une pointe de poésie, où le réel et le surnaturel se côtoient cependant sans faire de vague. J’ai aimé l’intelligence et l’arborescence du récit, l’effet “coup de billard à trois bandes”. J’ai aimé cette omniprésence du feu, matériel dans la cuisson de la faïence, virtuel dans la puissance du soin, métaphorique dans chaque page. J’ai aimé les atmosphères, les couleurs du Lubéron, la texture de la terre modelée, les odeurs de forêt, le battement d’ailes d’un aigle de Bonelli, la saveur du succès que l’on ne peut goûter si on n’a pas connu d’échec. Et ce succès est parfois dans un tout petit détail, pas forcément dans une réussite éclatante. C’est ce que nous raconte magnifiquement Olivier Mak-Bouchard ici. Entre fable et fiction, il nous emmène sur un chemin caillouteux mais ô combien joyeux de coïncidences et de rebondissements, de hasards et de rencontres improbables, de santons magiques et de passeur de feu. Un moment de lecture souvent drôle, parfois émouvant, où le majestueux se cache dans l’ordinaire.<p></p><p style="text-align: justify;"><br /><i>La Ballade du feu. Olivier Mak-Bouchard. Editions Le Tripode. 20 €.</i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-25721309995864917562023-05-30T01:37:00.000-07:002023-05-30T01:37:05.632-07:00Héloïse Les fleurs du sérail<p><span class="markedContent" id="page105R_mcid8"><br role="presentation" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page105R_mcid8"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*89.82px); transform: scaleX(0.844015);"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPihgL9Jhw4JhRciLZOHnlnvK1_bevL6Zr9Az06ry3wcAT63fggaHz_YJ2nUPR8ig54NYNjaw5M0tKJaki_nvskr5KXGepr_fOOvM_ZGRnUQOktb3ojMngy_-SujpB42Jx5TWShWs2Kdlyc0tC3xbbJeX1AZdu5nJYxJCwRQnwgCyZVbUCaqGBluIs/s4032/IMG_0628.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPihgL9Jhw4JhRciLZOHnlnvK1_bevL6Zr9Az06ry3wcAT63fggaHz_YJ2nUPR8ig54NYNjaw5M0tKJaki_nvskr5KXGepr_fOOvM_ZGRnUQOktb3ojMngy_-SujpB42Jx5TWShWs2Kdlyc0tC3xbbJeX1AZdu5nJYxJCwRQnwgCyZVbUCaqGBluIs/w300-h400/IMG_0628.jpeg" width="300" /></a></div><br />1810. Alger. Avec quelques compagnons d’infortune, Héloïse, vivandière de<span class="markedContent" id="page105R_mcid9"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*99.82px); transform: scaleX(0.838102);"> l’armée de Napoléon, a fui l’île de Cabrera, au sud de Majorque, où elle était</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid10"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px); transform: scaleX(0.868622);"> retenue par les Espagnols (voir</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid11"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*108.22px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*110.96px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px); transform: scaleX(0.873903);">La prisonnière de la mer</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid12"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*195.82px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px); transform: scaleX(0.86958);">). Après de longs</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid13"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*119.82px); transform: scaleX(0.881566);"> mois à survivre dans des conditions d’hygiène déplorable et</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid14"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*129.82px); transform: scaleX(0.869947);"> sans rien à manger, accoster sur ce rivage africain</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid15"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*139.82px); transform: scaleX(0.855046);"> a le goût suave de la liberté. Pourtant, Héloïse a un</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid16"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*149.82px); transform: scaleX(0.845516);"> sombre pressentiment. Accrochée au bras de Louis,</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid17"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*159.82px); transform: scaleX(0.838181);"> son amant, elle arrive dans la cité. Encerclés par des</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid18"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px); transform: scaleX(0.833954);"> gardes, ils pénètrent sous bonne escorte dans un im</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid20"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*179.82px); transform: scaleX(0.843678);">mense édifice. Une prison</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*87.80px); top: calc(var(--scale-factor)*179.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*89.73px); top: calc(var(--scale-factor)*179.82px); transform: scaleX(0.839826);">? Non, le palais du Sultan.</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid21"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*189.82px); transform: scaleX(0.876713);"> Ce dernier leur offre sa protection. Le soulagement</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid22"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*199.82px); transform: scaleX(0.850107);"> est de courte durée. Le pacha annonce en effet sans</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid23"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px); transform: scaleX(0.866091);"> transition que la femme doit intégrer le harem. Sans</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid24"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*219.82px); transform: scaleX(0.890284);"> protestation possible, Héloïse est alors séparée de</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid25"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*229.82px); transform: scaleX(0.85505);"> ses compatriotes sous le regard impuissant et rageur</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid26"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*239.82px); transform: scaleX(0.859091);"> de l’homme qu’elle aime. Ignorante du sort qui lui est</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid27"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*249.82px); transform: scaleX(0.872201);"> réservée, isolée, Héloïse est contrainte de suivre les</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid28"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*259.82px); transform: scaleX(0.836035);"> femmes qui s’agitent autour d’elle. Leïla parle français,</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid29"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*269.82px); transform: scaleX(0.872704);"> elle la guide. Après des années de toilette succincte,</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid30"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*279.82px); transform: scaleX(0.842443);"> Héloïse découvre le hammam avant d’intégrer le quar</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid32"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*289.82px); transform: scaleX(0.865427);">tier des femmes. Commence alors un rude apprentis</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid34"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*299.82px); transform: scaleX(0.845106);">sage, où le mot émancipation s’éloigne de jour en jour.</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid35"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*309.82px); transform: scaleX(0.910589);"> La jeune femme va-t-elle parvenir à résister à cette</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid36"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*319.82px); transform: scaleX(0.849607);"> nouvelle épreuve</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*58.25px); top: calc(var(--scale-factor)*319.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*60.38px); top: calc(var(--scale-factor)*319.82px);">?</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid37"><br role="presentation" /><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*339.82px); transform: scaleX(0.880457);">Après le huis clos aride de cette île maudite, battue par les vents, où Hé</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid39"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*349.82px); transform: scaleX(0.908239);">loïse, dans le dénuement le plus total, a dû lutter pour sauver sa peau,</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid40"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*69.88px); transform: scaleX(0.874034);"> nous voici aux confins de l’Empire Ottoman, dans la chaleur parfumée du</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid41"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*79.88px); transform: scaleX(0.848076);"> harem. On peut lire</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid42"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*334.64px); top: calc(var(--scale-factor)*79.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*336.73px); top: calc(var(--scale-factor)*79.88px); transform: scaleX(0.848004);">Les fleurs du sérail</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid43"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*400.80px); top: calc(var(--scale-factor)*79.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*402.90px); top: calc(var(--scale-factor)*79.88px); transform: scaleX(0.848162);">sans avoir découvert le premier épi</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid45"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*89.88px); transform: scaleX(0.853482);">sode des aventures d’Héloïse. Elisa Sebbel fait référence régulièrement au</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid46"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*99.88px); transform: scaleX(0.863702);"> passé, avec une précision qui permet au néo-lecteur de s’y retrouver sans</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid47"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*109.88px); transform: scaleX(0.839512);"> lasser ceux qui connaissent l’histoire. Elle nous enferme dans une tout autre</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid48"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*336.29px); top: calc(var(--scale-factor)*119.88px); transform: scaleX(0.890202);"> atmosphère mais avec toujours autant de talent. Une</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid49"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*337.29px); top: calc(var(--scale-factor)*129.88px); transform: scaleX(0.877214);"> profusion de parfums, jasmin et épices mêlés, charge</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid50"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*338.29px); top: calc(var(--scale-factor)*139.88px); transform: scaleX(0.855188);"> l’air souvent étouffant du quartier des femmes. La sen</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid52"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*338.29px); top: calc(var(--scale-factor)*149.88px); transform: scaleX(0.90861);">sation de réclusion est accentuée par la description</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid53"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*339.29px); top: calc(var(--scale-factor)*159.88px); transform: scaleX(0.842494);"> des ouvertures grillagées. L’héroïne, affublée d’un nou</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid55"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*339.29px); top: calc(var(--scale-factor)*169.88px); transform: scaleX(0.884239);">veau nom, doit apprendre une langue, découvrir une</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid56"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*340.29px); top: calc(var(--scale-factor)*179.88px); transform: scaleX(0.865329);"> autre religion. Qui sont les rivales, qui sont les amies,</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid57"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*340.29px); top: calc(var(--scale-factor)*189.88px); transform: scaleX(0.881623);"> dans cette communauté oscillant entre bienveillance</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid58"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*341.29px); top: calc(var(--scale-factor)*199.88px); transform: scaleX(0.883604);"> et cruauté</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*376.66px); top: calc(var(--scale-factor)*199.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*380.15px); top: calc(var(--scale-factor)*199.88px); transform: scaleX(0.891601);">? L’auteur noue habilement les intrigues,</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid59"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*342.29px); top: calc(var(--scale-factor)*209.88px); transform: scaleX(0.927636);"> créant une tension grandissante au fil des pages,</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid60"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*342.29px); top: calc(var(--scale-factor)*219.88px); transform: scaleX(0.865978);"> entre soumission et rébellion. A travers cette fresque</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid61"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*343.29px); top: calc(var(--scale-factor)*229.88px); transform: scaleX(0.890853);"> flamboyante, elle aborde des sujets graves comme</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid62"><br role="presentation" /><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*343.29px); top: calc(var(--scale-factor)*239.88px); transform: scaleX(0.873763);">l’identité, la sororité, la maternité. Dans la hiérarchie</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid63"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*344.29px); top: calc(var(--scale-factor)*249.88px); transform: scaleX(0.908378);"> du harem, surgissent des alliances salvatrices, se</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*344.29px); top: calc(var(--scale-factor)*259.88px); transform: scaleX(0.850405);"> dévoilent des failles et, par petites touches, des com</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid66"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*345.29px); top: calc(var(--scale-factor)*269.88px); transform: scaleX(0.837648);">plicités allant jusqu’au sacrifice. La liberté s’obtient de</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid67"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*346.29px); top: calc(var(--scale-factor)*279.88px); transform: scaleX(0.887699);"> différentes manières. Un roman addictif que je n’ai</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid68"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*346.29px); top: calc(var(--scale-factor)*289.88px); transform: scaleX(0.836831);"> pas pu lâcher, une écriture qui met nos sens en éveil,</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid69"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*347.29px); top: calc(var(--scale-factor)*299.88px); transform: scaleX(0.879755);"> du murmure des prières à l’explosion des couleurs</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid70"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*347.29px); top: calc(var(--scale-factor)*309.88px); transform: scaleX(0.878089);"> en passant par le goût sucré des pâtisseries orien</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid72"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*348.29px); top: calc(var(--scale-factor)*319.88px); transform: scaleX(0.858554);">tales, les effluves de rose, d’ambre et de musc et le</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid73"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*272.29px); top: calc(var(--scale-factor)*329.88px); transform: scaleX(0.849767);"> toucher délicat des étoffes précieuses.</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid74"></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page105R_mcid74"></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page105R_mcid74"><br role="presentation" /><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*344.88px); transform: scaleX(0.927611);">Héloïse Les fleurs du sérail.</span></span><span class="markedContent" id="page105R_mcid75"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*372.32px); top: calc(var(--scale-factor)*344.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*375.87px); top: calc(var(--scale-factor)*344.88px); transform: scaleX(0.921115);">Elisa Sebbel. Éditions Jeanne & Juliette. 16,90€<br /></span></span></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-88301452000729943802023-05-16T09:51:00.000-07:002023-05-16T09:51:02.857-07:00Après nos rêves enfin le jour<p><span class="markedContent" id="page103R_mcid8"><br role="presentation" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page103R_mcid8"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*89.82px); transform: scaleX(0.843628);"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg53_it5mNbknP6XP8XMdAkr5DTju3188fHYQ1lWMMyVzb1sBQ3PdSj9MFro7KIjARp5fEhHjDo3fguhDvD3ylsf8TT-hBJHrfPF9WBpFGD11UKAYMxQfN9v6ZrDz1WH84IviMj4GYHDw6GdL46YYCITHM_Y2N2XZzgkhMDENgTb4q66ucpl2Wd_Iob/s4032/IMG_0573.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg53_it5mNbknP6XP8XMdAkr5DTju3188fHYQ1lWMMyVzb1sBQ3PdSj9MFro7KIjARp5fEhHjDo3fguhDvD3ylsf8TT-hBJHrfPF9WBpFGD11UKAYMxQfN9v6ZrDz1WH84IviMj4GYHDw6GdL46YYCITHM_Y2N2XZzgkhMDENgTb4q66ucpl2Wd_Iob/w300-h400/IMG_0573.jpeg" width="300" /></a></div>Après une semaine de coma, Maximilien émerge du brouillard. La trentaine,<span class="markedContent" id="page103R_mcid9"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*99.82px); transform: scaleX(0.874514);"> il se tire sans graves séquelles de l’AVC qui l’a cloué dans un lit d’hôpital.</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid10"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px); transform: scaleX(0.895536);"> D’après son médecin, l’amnésie qui le prive de tous ses repères devrait</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid11"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*119.82px); transform: scaleX(0.887259);"> s’estomper au fil des jours. En attendant, il faut reconstituer</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid12"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*129.82px); transform: scaleX(0.8656);"> le puzzle et Maximilien est un peu perdu. Il finit par</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid13"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*139.82px); transform: scaleX(0.867822);"> identifier ses parents, son frère, son meilleur ami...</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid14"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*149.82px); transform: scaleX(0.886596);"> L’image d’une femme brune et des effluves fruités</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid15"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*159.82px); transform: scaleX(0.875369);"> lui reviennent en mémoire de façon obsédante. Il a</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid16"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px); transform: scaleX(0.848033);"> du mal à comprendre que la blonde Marlène, dont le</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid17"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*179.82px); transform: scaleX(0.872339);"> parfum l’écœure, soit sa femme. Il comprend toute</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid19"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*189.82px); transform: scaleX(0.83503);">fois qu’ils sont en instance de divorce. Mais les pistes</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid20"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*199.82px); transform: scaleX(0.885397);"> sont maigres pour tenter de vérifier si les bribes de</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid21"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px); transform: scaleX(0.858347);"> souvenirs qui l’effleurent relèvent du fantasme ou de</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid22"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*219.82px); transform: scaleX(0.846194);"> la réalité. Diane, de son côté, n’a pas eu une enfance</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid23"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*229.82px); transform: scaleX(0.908803);"> facile. Sa mère a longtemps menti sur l’identité du</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid24"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*239.82px); transform: scaleX(0.884272);"> père de sa fille avant de se suicider. Élevée dans le </span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid25"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*249.82px); transform: scaleX(0.855652);">culte de la princesse Diana et dans l’espoir d’avoir un</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid26"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*259.82px); transform: scaleX(0.834148);"> grand destin, Diane a dû se construire avec ces failles.</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid27"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*269.82px); transform: scaleX(0.899163);"> Enfin, un bout de ses rêves de comédienne se réa</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid29"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*279.82px); transform: scaleX(0.867643);">lise. Elle obtient un rôle dans une série</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*134.15px); top: calc(var(--scale-factor)*279.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*136.71px); top: calc(var(--scale-factor)*279.82px); transform: scaleX(0.864633);">! Quand, plus</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid30"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*289.82px); transform: scaleX(0.869825);"> tard, le cinéma lui propose le haut de l’affiche, elle se</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid31"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*299.82px); transform: scaleX(0.854946);"> lance à corps perdu. Elle ne parvient cependant pas à</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid32"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*309.82px); transform: scaleX(0.865781);"> oublier cet homme qu’elle a rencontré et qui n’est pas</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid33"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*319.82px); transform: scaleX(0.860324);"> venu à leur dernier rendez-vous. Dans la boîte à livres</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid34"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*329.82px); transform: scaleX(0.848642);"> grâce à laquelle ils se transmettaient des missives, elle</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid35"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*339.82px); transform: scaleX(0.856312);"> a fini par déposer un ouvrage de son auteur préféré, David Foenkinos. Elle</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid36"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*349.82px); transform: scaleX(0.875456);"> a glissé entre les pages ses coordonnées, jusqu’alors jamais échangées.</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid37"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*69.88px); transform: scaleX(0.900297);"> Une bouteille à la mer qui ne semble pas avoir touché son destinataire.</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid38"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*79.88px); transform: scaleX(0.892872);"> </span></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page103R_mcid38"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*79.88px); transform: scaleX(0.892872);">Avec ce troisième roman, Magali Discours nous entraîne dans un grand</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid39"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*89.88px); transform: scaleX(0.892855);"> chassé-croisé amoureux. On est bien évidemment emporté dès les pre</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid41"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*99.88px); transform: scaleX(0.908376);">mières lignes. Entre Paris, Senlis et Dijon, les personnages cherchent,</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid42"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*109.88px); transform: scaleX(0.8803);"> espèrent, renoncent, accompagnés par un entourage tour à tour circons</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid44"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*336.29px); top: calc(var(--scale-factor)*119.88px); transform: scaleX(0.890212);">pect et complice. La quête de Maximilien avance pas</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid45"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*337.29px); top: calc(var(--scale-factor)*129.88px); transform: scaleX(0.902531);"> à pas, de déduction en reconstitution. Diane se jette</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid46"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*338.29px); top: calc(var(--scale-factor)*139.88px); transform: scaleX(0.880721);"> dans ses objectifs professionnels en traînant derrière</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid47"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*338.29px); top: calc(var(--scale-factor)*149.88px); transform: scaleX(0.870354);"> elle la question restée sans réponse de ce silence qui</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid48"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*339.29px); top: calc(var(--scale-factor)*159.88px); transform: scaleX(0.834389);"> la prive de ce qu’elle croyait être enfin une belle histoire</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid49"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*339.29px); top: calc(var(--scale-factor)*169.88px); transform: scaleX(0.855772);"> d’amour. Au milieu de tout cela, Magali Discours, avec</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid50"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*340.29px); top: calc(var(--scale-factor)*179.88px); transform: scaleX(0.839437);"> la facétie et l’imagination qui la caractérisent, a attribué</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid51"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*340.29px); top: calc(var(--scale-factor)*189.88px); transform: scaleX(0.861164);"> à David Foenkinos une fonction inattendue et terrible</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid53"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*341.29px); top: calc(var(--scale-factor)*199.88px); transform: scaleX(0.844361);">ment crédible. Dans les lignes d’</span></span><i><span class="markedContent" id="page103R_mcid54"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*450.72px); top: calc(var(--scale-factor)*199.88px); transform: scaleX(0.844936);">Après nos rêves enfin</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid55"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*342.29px); top: calc(var(--scale-factor)*209.88px); transform: scaleX(0.882433);"> le jour</span></span></i><span class="markedContent" id="page103R_mcid56"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*363.93px); top: calc(var(--scale-factor)*209.88px); transform: scaleX(0.890044);">, on retrouve son sens aigu de la formule, qui</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid57"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*342.29px); top: calc(var(--scale-factor)*219.88px); transform: scaleX(0.834169);"> nous avait fait aimer ses deux précédents romans. Les</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid58"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*343.29px); top: calc(var(--scale-factor)*229.88px); transform: scaleX(0.87389);"> personnages secondaires, la tante, la voisine, la co</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid60"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*343.29px); top: calc(var(--scale-factor)*239.88px); transform: scaleX(0.850939);">pine, les nièces (Delphine et Marina qu’on surnomme</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid61"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*344.29px); top: calc(var(--scale-factor)*249.88px); transform: scaleX(0.847238);"> Marinette..., petit clin d’œil à Marcel Aymé), la femme</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid62"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*344.29px); top: calc(var(--scale-factor)*259.88px); transform: scaleX(0.888175);"> sans-abri, les maîtres de stage, tous, à un moment</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid63"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*345.29px); top: calc(var(--scale-factor)*269.88px); transform: scaleX(0.880823);"> donné, jouent une partition sans laquelle le concert</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*346.29px); top: calc(var(--scale-factor)*279.88px); transform: scaleX(0.848829);"> ne peut avoir lieu. C’est bien ficelé. L’auteure, par un</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid65"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*346.29px); top: calc(var(--scale-factor)*289.88px); transform: scaleX(0.87387);"> joli tour de passe-passe, évite l’écueil d’une fin trop</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid66"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*347.29px); top: calc(var(--scale-factor)*299.88px); transform: scaleX(0.848177);"> attendue et nous surprend jusqu’au bout. Bien joué</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*520.05px); top: calc(var(--scale-factor)*299.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*522.16px); top: calc(var(--scale-factor)*299.88px);">!</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid67"><br role="presentation" /><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*348.29px); top: calc(var(--scale-factor)*314.88px); transform: scaleX(0.86319);"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><i><span class="markedContent" id="page103R_mcid67"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*348.29px); top: calc(var(--scale-factor)*314.88px); transform: scaleX(0.86319);">Après nos rêves enfin le jour.</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid68"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*448.49px); top: calc(var(--scale-factor)*314.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*450.29px); top: calc(var(--scale-factor)*314.88px); transform: scaleX(0.869655);">Magali Discours. Éditions</span></span><span class="markedContent" id="page103R_mcid70"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*348.29px); top: calc(var(--scale-factor)*324.88px); transform: scaleX(0.879753);"> de l’Archipel. 20</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*423.56px); top: calc(var(--scale-factor)*324.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*425.76px); top: calc(var(--scale-factor)*324.88px); transform: scaleX(0.879922);">€.</span></span></i><span class="markedContent" id="page103R_mcid71"><i><br role="presentation" /></i><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*339.88px); transform: scaleX(0.868057);"></span></span></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-63106587440527101362023-05-03T00:47:00.002-07:002023-05-03T00:47:42.356-07:00Des lendemains qui chantent<p style="text-align: center;"> <span class="markedContent" id="page106R_mcid7"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*16.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*64.51px); transform: scaleX(1.05731);">La force du destin</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid8"></span><br role="presentation" /></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid8"></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid8"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*89.82px); transform: scaleX(0.888331);"> </span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNprcGvsmHzHXQgUXv2lL91BLe7VE1I-1_SQwKuEc1S2WtQFUO9qD1qckHGxqWi8-63nrrL9b1umYo4jZyLlulACl_rF3HZr1OwuGVMVxUD0wzrVQe2s9qKWU2sG3oYsz8GUMGgX-aqgb4ERAFEulhdkgVZGJSNs3pdzVs4TfL_ZdeVBL9gq4KGXaT/s4032/IMG_9885.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNprcGvsmHzHXQgUXv2lL91BLe7VE1I-1_SQwKuEc1S2WtQFUO9qD1qckHGxqWi8-63nrrL9b1umYo4jZyLlulACl_rF3HZr1OwuGVMVxUD0wzrVQe2s9qKWU2sG3oYsz8GUMGgX-aqgb4ERAFEulhdkgVZGJSNs3pdzVs4TfL_ZdeVBL9gq4KGXaT/w300-h400/IMG_9885.jpeg" width="300" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid8"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*89.82px); transform: scaleX(0.888331);"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid8"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*89.82px); transform: scaleX(0.888331);">1935. Paris. La crise est passée par là. On monte des spectacles en fai</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid10"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*99.82px); transform: scaleX(0.867891);">sant des économies de bout de chandelles, politique de rigueur oblige. Le</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid11"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px); transform: scaleX(0.838521);"> directeur de l’Opéra-Comique, inquiet, espère que sa reprise de</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid12"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*213.15px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*214.96px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px); transform: scaleX(0.849697);">Rigoletto</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid13"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*245.14px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*246.92px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px); transform: scaleX(0.849762);">va</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid14"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*119.82px); transform: scaleX(0.852267);"> renflouer les caisses. Mais ne pouvant proposer des cachets</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid15"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*129.82px); transform: scaleX(0.899299);"> dignes de ce nom, il a essuyé le refus de toutes</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid16"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*139.82px); transform: scaleX(0.89988);"> les grandes voix. Sa distribution va-t-elle tenir la</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid17"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*149.82px); transform: scaleX(0.849627);"> route</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*17.43px); top: calc(var(--scale-factor)*149.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*21.39px); top: calc(var(--scale-factor)*149.82px); transform: scaleX(0.90469);">? Dans l’effervescence d’avant le concert,</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid18"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*159.82px); transform: scaleX(0.877377);"> les personnages virevoltent. Au milieu d’un public</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid19"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px); transform: scaleX(0.849737);"> éclectique,</span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*36.57px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*41.59px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px); transform: scaleX(0.849571);">Mademoiselle</span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*88.77px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*93.79px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px); transform: scaleX(0.84973);">Renoult.</span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*122.28px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*127.30px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px); transform: scaleX(0.849868);">Cette</span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*145.58px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*150.60px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px); transform: scaleX(0.849712);">femme</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid20"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*179.82px); transform: scaleX(0.944729);"> digne, professeure de rôles, a fait la pluie et le</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid21"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*189.82px); transform: scaleX(0.863422);"> beau temps dans les programmations des théâtres</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid22"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*199.82px); transform: scaleX(0.880863);"> d’Europe et du monde. Mais elle a pris sa retraite.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid23"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px); transform: scaleX(0.866113);"> Pourquoi diable a-t-elle insisté pour obtenir un petit</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid24"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*219.82px); transform: scaleX(0.826853);"> rôle à ce ténor sorti d’on ne sait où</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*114.19px); top: calc(var(--scale-factor)*219.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*115.94px); top: calc(var(--scale-factor)*219.82px); transform: scaleX(0.833307);">? Voici l’instant où</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid25"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*229.82px); transform: scaleX(0.830056);"> depuis la fosse de la salle Favart, s’élève la cacopho</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid27"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*239.82px); transform: scaleX(0.853136);">nie des instruments qui s’accordent. Puis, le silence.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid28"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*249.82px); transform: scaleX(0.868081);"> Verdi, enfin</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*39.10px); top: calc(var(--scale-factor)*249.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*42.06px); top: calc(var(--scale-factor)*249.82px); transform: scaleX(0.88204);">! Seulement, les choses ne se passent</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid29"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*259.82px); transform: scaleX(0.849812);"> pas tout à fait comme prévu et c’est l’élève de Made</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid31"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*269.82px); transform: scaleX(0.85381);">moiselle qui, avec ses dix misérables répliques, crée</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid32"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*279.82px); transform: scaleX(0.846242);"> l’événement et capte l’attention de la foule. Retour en</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid33"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*289.82px); transform: scaleX(0.840349);"> 1912. Une grange en Italie. Musetta la servante, prise</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid34"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*299.82px); transform: scaleX(0.84108);"> au piège des amours ancillaires, met au monde un fils</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid35"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*309.82px); transform: scaleX(0.849023);"> qu’elle aime instantanément. Tu seras quelqu’un mur</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid37"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*319.82px); transform: scaleX(0.874093);">mure-t-elle à son enfant avant de rendre son dernier</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid38"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*329.82px); transform: scaleX(0.883139);"> soupir. Que faire de l’orphelin qui donne de la voix à</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid39"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*339.82px); transform: scaleX(0.853963);"> arracher les tympans</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*71.78px); top: calc(var(--scale-factor)*339.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*74.09px); top: calc(var(--scale-factor)*339.82px); transform: scaleX(0.8568);">? Là commence le destin d’Elio,</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid40"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*349.82px); transform: scaleX(0.84507);"> entre persécutions et miracles, malheureux hasards et chance vertigineuse.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid41"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*69.88px); transform: scaleX(0.895157);"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid41"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*69.88px); transform: scaleX(0.895157);"><i> Des lendemains qui chantent</i>.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid42"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*375.45px); top: calc(var(--scale-factor)*69.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*378.27px); top: calc(var(--scale-factor)*69.88px); transform: scaleX(0.906288);">Le titre, déjà, avait tout pour me séduire.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid43"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*79.88px); transform: scaleX(0.908195);"> Un double sens porteur de musique et d’espérance. Une quatrième de</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid44"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*89.88px); transform: scaleX(0.886251);"> couverture alléchante... il n’en fallait pas plus. Mes jours ont été suspen</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid46"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*99.88px); transform: scaleX(0.884997);">dus à ceux d’Elio Leone pendant les 442</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*412.79px); top: calc(var(--scale-factor)*99.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*415.15px); top: calc(var(--scale-factor)*99.88px); transform: scaleX(0.882624);">pages d’une épopée haletante.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid47"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*109.88px); transform: scaleX(0.921772);"> Impossible de se détacher de la puissance du récit. L’auteur nous en</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid49"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*340.29px); top: calc(var(--scale-factor)*119.88px); transform: scaleX(0.883945);">traîne dans les pas de ce laissé pour compte (Aban</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid51"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*340.29px); top: calc(var(--scale-factor)*129.88px); transform: scaleX(0.907621);">donnato) que rien ne prédestinait à une carrière de </span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid52"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*341.29px); top: calc(var(--scale-factor)*139.88px); transform: scaleX(0.914178);">chanteur lyrique. Les rencontres d’Elio sont autant</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid53"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*341.29px); top: calc(var(--scale-factor)*149.88px); transform: scaleX(0.930489);"> de bouleversements, de fascination, de matière à</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid54"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*342.29px); top: calc(var(--scale-factor)*159.88px); transform: scaleX(0.876242);"> introspection. La musique de Verdi n’est jamais bien</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid55"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*343.29px); top: calc(var(--scale-factor)*169.88px); transform: scaleX(0.932908);"> loin et souvent, on suspend la lecture pour écou</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid57"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*343.29px); top: calc(var(--scale-factor)*179.88px); transform: scaleX(0.903855);">ter ou ré-écouter le</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid58"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*412.04px); top: calc(var(--scale-factor)*179.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*414.86px); top: calc(var(--scale-factor)*179.88px); transform: scaleX(0.894537);">Chœur des Esclaves</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid59"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*489.59px); top: calc(var(--scale-factor)*179.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*492.41px); top: calc(var(--scale-factor)*179.88px); transform: scaleX(0.896827);">du grand</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid60"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*344.29px); top: calc(var(--scale-factor)*189.88px); transform: scaleX(0.911999);"> Verdi ou la plainte slave des</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid61"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*446.52px); top: calc(var(--scale-factor)*189.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*449.47px); top: calc(var(--scale-factor)*189.88px); transform: scaleX(0.906103);">Chants et danses de</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid62"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*344.29px); top: calc(var(--scale-factor)*199.88px); transform: scaleX(0.921269);"> la mort</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid63"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*369.64px); top: calc(var(--scale-factor)*199.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*372.99px); top: calc(var(--scale-factor)*199.88px); transform: scaleX(0.914337);">de Moussorgsky. Cette plongée dans tout</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*345.29px); top: calc(var(--scale-factor)*209.88px); transform: scaleX(0.931411);"> ce que la musique classique a de sacré ancre la</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid65"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*345.29px); top: calc(var(--scale-factor)*219.88px); transform: scaleX(0.941282);"> magie des mots. Ce roman absolument prenant</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid66"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*346.29px); top: calc(var(--scale-factor)*229.88px); transform: scaleX(0.905005);"> dessine un héros complexe, naïf, entier, honnête,</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid67"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*347.29px); top: calc(var(--scale-factor)*239.88px); transform: scaleX(0.879814);"> blessé, touché par la grâce, humble. Autour d’Elio,</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid68"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*347.29px); top: calc(var(--scale-factor)*249.88px); transform: scaleX(0.86691);"> les personnages secondaires ont un vrai caractère,</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid69"></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid69"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*348.29px); top: calc(var(--scale-factor)*259.88px); transform: scaleX(0.892655);"> influant sur sa trajectoire. Une intrigue à multiples</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid70"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*348.29px); top: calc(var(--scale-factor)*269.88px); transform: scaleX(0.903263);"> facettes qui nous entraîne de Naples à New York</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid71"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*349.29px); top: calc(var(--scale-factor)*279.88px); transform: scaleX(0.91085);"> en passant par Paris, Nantes, la Sibérie, Haïti et</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid72"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*349.29px); top: calc(var(--scale-factor)*289.88px); transform: scaleX(0.896733);"> Milan. Émotion intense. Évasion totale. Réflexion</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid73"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*350.29px); top: calc(var(--scale-factor)*299.88px); transform: scaleX(0.900841);"> profonde sur la quête de soi, le talent, le succès,</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid74"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*351.29px); top: calc(var(--scale-factor)*309.88px); transform: scaleX(0.924372);"> ce qu’on en fait ou pas, les sentiments vrais ou</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid75"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*351.29px); top: calc(var(--scale-factor)*319.88px); transform: scaleX(0.924536);"> pervertis, l’Histoire et ses coups retors, la force</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid76"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*351.29px); top: calc(var(--scale-factor)*329.88px); transform: scaleX(0.879696);"> de l’amour.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid77"></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid77"></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid77"><br role="presentation" /><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*349.88px); transform: scaleX(0.87973);"><i>Des lendemains qui chantent</i>.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid78"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*373.62px); top: calc(var(--scale-factor)*349.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*375.40px); top: calc(var(--scale-factor)*349.88px); transform: scaleX(0.879803);">Alexia Stresi. Editions Flammarion. 21</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*509.20px); top: calc(var(--scale-factor)*349.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*511.40px); top: calc(var(--scale-factor)*349.88px); transform: scaleX(0.879922);">€.</span></span></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-68929657182969779672023-04-18T02:47:00.000-07:002023-04-18T02:47:19.951-07:00 La mariée portait des bottes jaunes<p><span class="markedContent" id="page101R_mcid8"><br role="presentation" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page101R_mcid8"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*89.82px); transform: scaleX(0.850539);"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRAYlJEcorOAGBDYEr3xhqKtZlsi4Uq3iZvarxqlBdy12bh18bW33Y3bOr4TpF7oCZ1HCvfDZkLkBeCLfRxEja6AlIRUy3pF4A1IHyBe38QDZ4Pg6QmYA7I70JeaRMf8iRnIKjdQ9vPqvSjUG_RVW3zkGidS6kGKmw_XGOGbbymQz5Sd72Km7G3CRN/s4032/964F69AF-2C15-43AF-A69C-4ECFD3470E05.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRAYlJEcorOAGBDYEr3xhqKtZlsi4Uq3iZvarxqlBdy12bh18bW33Y3bOr4TpF7oCZ1HCvfDZkLkBeCLfRxEja6AlIRUy3pF4A1IHyBe38QDZ4Pg6QmYA7I70JeaRMf8iRnIKjdQ9vPqvSjUG_RVW3zkGidS6kGKmw_XGOGbbymQz5Sd72Km7G3CRN/w300-h400/964F69AF-2C15-43AF-A69C-4ECFD3470E05.jpeg" width="300" /></a></div>India, dix ans, a dû enfiler une robe rose qu’elle trouve gnangnan. Son petit<span class="markedContent" id="page101R_mcid9"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*99.82px); transform: scaleX(0.883129);"> frère, Louis, huit ans, est assis à côté d’elle à l’arrière de la Mercedes de</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid10"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px); transform: scaleX(0.879785);"> Franck avec lequel leur mère s’est remariée. Que fait-elle avec ce type</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*247.82px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*250.74px); top: calc(var(--scale-factor)*109.82px);">?</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid11"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*119.82px); transform: scaleX(0.872554);"> Elle-même se le demande bien</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*108.28px); top: calc(var(--scale-factor)*119.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*111.14px); top: calc(var(--scale-factor)*119.82px); transform: scaleX(0.884637);">! Muriel a fui le domaine viticole familial il</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid12"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*129.82px); transform: scaleX(0.885822);"> y a maintenant des années pour vivre son histoire</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid13"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*139.82px); transform: scaleX(0.887966);"> d’amour avec un journalier. Une décennie et deux</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid14"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*149.82px); transform: scaleX(0.861937);"> enfants plus tard, un accident mortel de poids lourd</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid15"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*159.82px); transform: scaleX(0.886404);"> a changé la donne. Lewis mort, Muriel est perdue.</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid16"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*169.82px); transform: scaleX(0.921474);"> Dans sa tête, pourtant, une évidence se fait jour.</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid17"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*179.82px); transform: scaleX(0.883106);"> Le corps retrouvé dans le camion était méconnais</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid18"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*175.45px); top: calc(var(--scale-factor)*179.82px);">-</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid19"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*189.82px); transform: scaleX(0.868954);"> sable. Et si le père de ses enfants était vivant</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*156.95px); top: calc(var(--scale-factor)*189.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*159.48px); top: calc(var(--scale-factor)*189.82px); transform: scaleX(0.86686);">? Elle</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid20"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*199.82px); transform: scaleX(0.872416);"> demande à son frère aîné, Ambroise, d’accueillir sa</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid21"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px); transform: scaleX(0.849599);"> progéniture.</span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*40.82px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*45.45px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px); transform: scaleX(0.849792);">Elle</span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*58.20px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*62.82px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px); transform: scaleX(0.849481);">aura</span> <span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*82.76px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px); transform: scaleX(0.849655);">les</span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*92.53px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*97.16px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px); transform: scaleX(0.849667);">coudées</span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*126.08px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*130.70px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px); transform: scaleX(0.849713);">franches</span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*160.04px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*164.66px); top: calc(var(--scale-factor)*209.82px); transform: scaleX(0.849481);">pour</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid22"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*219.82px); transform: scaleX(0.838411);"> chercher sérieusement Lewis au lieu de s’apitoyer sur</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid23"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*229.82px); transform: scaleX(0.869401);"> son sort. Les liens étant rompus depuis des années,</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid24"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*239.82px); transform: scaleX(0.922967);"> les deux enfants arrivent en terre inconnue. Louis</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid25"><br role="presentation" /><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*249.82px); transform: scaleX(0.884856);">se raccroche à la poésie, India parle aux arbres. Au</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid26"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*259.82px); transform: scaleX(0.873001);"> château, une grand-mère monte son cheval en ama</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid28"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*269.82px); transform: scaleX(0.856234);">zone, une employée de maison bichonne son monde,</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid29"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*279.82px); transform: scaleX(0.865109);"> une épouse et une ex femme s’évitent, vieux oncle et</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid30"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*289.82px); transform: scaleX(0.885893);"> tantes gravitent autour d’une jeunesse prometteuse.</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid31"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*299.82px); transform: scaleX(0.849821);"> Quand et comment tout va exploser ?</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid32"><br role="presentation" /><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*309.82px); transform: scaleX(0.849703);">Dans</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid33"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*17.86px); top: calc(var(--scale-factor)*309.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*21.07px); top: calc(var(--scale-factor)*309.82px); transform: scaleX(0.889276);"><i>La mariée avait des bottes jaunes</i>,</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid34"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*142.99px); top: calc(var(--scale-factor)*309.82px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*146.22px); top: calc(var(--scale-factor)*309.82px); transform: scaleX(0.873451);">on retrouve</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid35"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*319.82px); transform: scaleX(0.908648);"> toute l’habileté de Katherine Pancol à faire entrer le</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid36"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*329.82px); transform: scaleX(0.853146);"> lecteur dans un univers. Adieu les yeux des crocodiles,</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid37"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*339.82px); transform: scaleX(0.892347);"> bonjour la région bordelaise et ses vignobles. Dans ce décor viticole, se</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid38"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*349.82px); transform: scaleX(0.857713);"> déploie une grande saga familiale où des drames tus sont peu à peu mis à</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid39"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*69.88px); transform: scaleX(0.876995);"> jour et où des secrets bien gardés se fissurent. Le naturel et l’intelligence</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid40"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*79.88px); transform: scaleX(0.856243);"> de la jeune génération vient chambouler la réserve et le masque de dignité</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid41"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*89.88px); transform: scaleX(0.850634);"> d’adultes dont les cœurs se dévoilent au fil des pages. La fille fugueuse, en</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid42"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*99.88px); transform: scaleX(0.889286);"> retrait de la comédie familiale, œuvre en parallèle à son destin. Chacun,</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid43"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*109.88px); transform: scaleX(0.87431);"> à un moment ou à un autre de cet imposant ouvrage (presque 750</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*500.74px); top: calc(var(--scale-factor)*109.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*503.45px); top: calc(var(--scale-factor)*109.88px); transform: scaleX(0.84963);">pages</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid44"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*336.29px); top: calc(var(--scale-factor)*119.88px); transform: scaleX(0.834763);"> quand même), fait entendre sa voix. La palette large des</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid45"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*336.29px); top: calc(var(--scale-factor)*129.88px); transform: scaleX(0.881738);"> personnages donne des échos pétillants ou sombres,</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid46"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*337.29px); top: calc(var(--scale-factor)*139.88px); transform: scaleX(0.877197);"> frais ou tourmentés. Une fois lancé, le lecteur ne peut</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid47"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*338.29px); top: calc(var(--scale-factor)*149.88px); transform: scaleX(0.887068);"> plus s’arrêter. On participe au travail de la vigne, à la</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid48"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*338.29px); top: calc(var(--scale-factor)*159.88px); transform: scaleX(0.874833);"> vie d’un domaine. On tente de déjouer les conflits pé</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid50"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*339.29px); top: calc(var(--scale-factor)*169.88px); transform: scaleX(0.880192);">cuniaires que l’or rouge suscite chez les envieux. On</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid51"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*339.29px); top: calc(var(--scale-factor)*179.88px); transform: scaleX(0.867662);"> observe, on transpire, on goûte, on hume, on regarde</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid52"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*340.29px); top: calc(var(--scale-factor)*189.88px); transform: scaleX(0.865008);"> le ciel, on tremble, on s’inquiète du gel ou de la grêle,</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid53"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*340.29px); top: calc(var(--scale-factor)*199.88px); transform: scaleX(0.873568);"> on s’épaule. Une configuration familière aux bourgui</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid55"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*341.29px); top: calc(var(--scale-factor)*209.88px); transform: scaleX(0.858489);">gnons auxquels le roman fait un clin d’œil. On assiste</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid56"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*342.29px); top: calc(var(--scale-factor)*219.88px); transform: scaleX(0.847668);"> avec délectation aux remises en question, aux décep</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid58"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*342.29px); top: calc(var(--scale-factor)*229.88px); transform: scaleX(0.859828);">tions, aux éclosions, aux doutes, aux transformations</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid59"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*343.29px); top: calc(var(--scale-factor)*239.88px); transform: scaleX(0.853044);"> des uns et des autres vers un nouvel ordre. On craint</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid60"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*343.29px); top: calc(var(--scale-factor)*249.88px); transform: scaleX(0.852886);"> un moment qu’il faille attendre un prochain opus pour</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid61"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*344.29px); top: calc(var(--scale-factor)*259.88px); transform: scaleX(0.893152);"> la résolution. On souffle d’aise quand on s’aperçoit</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid62"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*344.29px); top: calc(var(--scale-factor)*269.88px); transform: scaleX(0.881526);"> qu’il n’en est rien. On se prend à espérer une suite.</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid63"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*345.29px); top: calc(var(--scale-factor)*279.88px); transform: scaleX(0.847466);"> Dans quelle danse nous entraînera Katherine Pancol</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*346.29px); top: calc(var(--scale-factor)*289.88px); transform: scaleX(0.849685);"> la prochaine fois</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*401.99px); top: calc(var(--scale-factor)*289.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*404.12px); top: calc(var(--scale-factor)*289.88px);">?</span></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page101R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*404.12px); top: calc(var(--scale-factor)*289.88px);"> </span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid65"></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page101R_mcid65"></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page101R_mcid65"></span><i><span class="markedContent" id="page101R_mcid69"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*384.47px); top: calc(var(--scale-factor)*339.88px); transform: scaleX(0.864166);">La mariée portait des bottes jaunes.</span></span><span class="markedContent" id="page101R_mcid70"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*508.15px); top: calc(var(--scale-factor)*339.88px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*510.69px); top: calc(var(--scale-factor)*339.88px); transform: scaleX(0.849891);">Éditions Albin Michel. 24,90€<br /></span></span></i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-80325762409798698852023-04-03T09:52:00.000-07:002023-04-03T09:52:47.811-07:00Il ne doit plus jamais rien m'arriver<p> <span class="markedContent" id="page98R_mcid8"><br role="presentation" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page98R_mcid8"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*90.58px); transform: scaleX(0.788961);"><i></i></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0vszSrP-Yr3faoDLbhLGJ5ZaBHfl_7aVf4U9F9amrgCBRsMyGVIMowvCT8iACGN3VZ_jHdKnM6avVm9sge6S3Owb04bEpI7cJ2ClDaMAtIunpESNHZ4Nbz_WQrLLZjcMnBCICost9nW6vXz0dWSPKa6rG7FkGHW_o3bIZHQn2mmGrbYpeUBhTQSFo/s4032/048F60EA-BE1D-46B9-961F-8F9450C6318F.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0vszSrP-Yr3faoDLbhLGJ5ZaBHfl_7aVf4U9F9amrgCBRsMyGVIMowvCT8iACGN3VZ_jHdKnM6avVm9sge6S3Owb04bEpI7cJ2ClDaMAtIunpESNHZ4Nbz_WQrLLZjcMnBCICost9nW6vXz0dWSPKa6rG7FkGHW_o3bIZHQn2mmGrbYpeUBhTQSFo/w400-h300/048F60EA-BE1D-46B9-961F-8F9450C6318F.jpeg" width="400" /></a></i></div><span class="markedContent" id="page98R_mcid8"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*90.58px); transform: scaleX(0.788961);">A la vie à la mort !</span></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page98R_mcid8"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*90.58px); transform: scaleX(0.788961);"><i><br />Il ne doit plus jamais rien m’arriver</i></span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid9"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*107.76px); top: calc(var(--scale-factor)*90.58px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*109.82px); top: calc(var(--scale-factor)*90.58px); transform: scaleX(0.753519);">prononce cette femme lorsqu’elle met au monde</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid10"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*100.58px); transform: scaleX(0.738676);"> son premier enfant. Personne ne cherche vraiment à comprendre le sens de ces mots.</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid11"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*110.58px); transform: scaleX(0.765097);"> Une maman se doit d’être là sans faille pour sa progéniture. Le narrateur est le petit</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid12"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*120.58px); transform: scaleX(0.784034);"> dernier d’une fratrie de trois, couvée par l’auteure de leurs jours. Lui-même habite</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid13"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*130.58px); transform: scaleX(0.768603);"> désormais le logement situé au-dessus de celui de ses parents, après que sa sœur</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid14"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*140.58px); transform: scaleX(0.76766);"> a déménagé en province. Atteinte d’un cancer</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid15"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*150.58px); transform: scaleX(0.814551);"> des ovaires, leur mère est condamnée. Elle</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid16"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*160.58px); transform: scaleX(0.802424);"> prend les choses avec une certaine philoso</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid18"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*170.58px); transform: scaleX(0.750648);">phie. Au fond, elle savait qu’elle mourrait jeune.</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid19"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*180.58px); transform: scaleX(0.773115);"> Le fils, lui, se souvient de son enfance dans le</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid20"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*190.58px); transform: scaleX(0.734676);"> grand appartement que ses parents, professeurs</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid21"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*200.58px); transform: scaleX(0.788032);"> de mathématiques, ont restauré à Vincennes,</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid22"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*210.58px); transform: scaleX(0.787672);"> avec vue sur le château. La maisonnée reten</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid24"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*220.58px); transform: scaleX(0.796185);">tissait de rires et de mouvement, la porte était</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid25"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*230.58px); transform: scaleX(0.76437);"> toujours ouverte pour donner un coup de pouce</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid26"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*240.58px); transform: scaleX(0.761804);"> à ceux qui avaient besoin de soutien scolaire ou</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid27"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*250.58px); transform: scaleX(0.748984);"> d’un point de chute. Dans la rue, l’enseigne lumi</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid29"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*260.58px); transform: scaleX(0.775211);">neuse verte du Toutou shop, immuable, a été le</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid30"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*270.58px); transform: scaleX(0.751305);"> témoin, au fil des ans, de toutes les aventures de</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid31"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*280.58px); transform: scaleX(0.748844);"> la famille. Aujourd’hui elle voit passer des ombres</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid32"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*290.58px); transform: scaleX(0.737011);"> d’hommes voûtés qui viennent d’apprendre la mort</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid33"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*300.58px); transform: scaleX(0.746357);"> de celle qu’ils aiment. De l’hôpital au cimetière, un</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid34"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*310.58px); transform: scaleX(0.747641);"> long parcours, semé souvent de situations en total</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid35"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*320.58px); transform: scaleX(0.764082);"> décalage avec leur chagrin, les attend. Et le fils orphelin de s’interroger sur la vie de</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid36"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*330.58px); transform: scaleX(0.73434);"> femme de sa mère. Que pouvait bien cacher cette phrase, anodine et mystérieuse, aux</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid37"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*340.58px); transform: scaleX(0.747841);"> fondations de sa famille ?</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid38"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*350.58px); transform: scaleX(0.778062);"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page98R_mcid38"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*350.58px); transform: scaleX(0.778062);"> Le sujet pourrait en rebuter plus d’un. Il serait pourtant dommage de passer à côté</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid39"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*70.91px); transform: scaleX(0.746134);"> de ce récit en plusieurs teintes... Illustrateur, Mathieu Persan, qui signe là son premier</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid40"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*80.91px); transform: scaleX(0.740804);"> roman, passe habilement du nostalgique au cocasse sans jamais perdre son lecteur. Il</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid41"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*90.91px); transform: scaleX(0.728057);"> mêle le présent au passé sans s’emmêler les pinceaux. On découvre une force d’amour</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid42"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*100.91px); transform: scaleX(0.743946);"> puissante, une famille sans histoire qui en écrit pourtant une belle. La beauté est dans</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid43"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*110.91px); transform: scaleX(0.7677);"> la banalité. Une table de cuisine autour de laquelle on se rassemble et on s’offre de</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid44"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*120.91px); transform: scaleX(0.781758);"> la chaleur. A côté de ça, la maladie, inexorablement, gagne du terrain. Mais si elle</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid45"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*374.29px); top: calc(var(--scale-factor)*130.91px); transform: scaleX(0.747461);"> vient à bout de l’héroïne, elle n’a cependant pas le</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid46"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*374.29px); top: calc(var(--scale-factor)*140.91px); transform: scaleX(0.745692);"> dernier mot. Le commerce autour de la mort prend</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid47"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*375.29px); top: calc(var(--scale-factor)*150.91px); transform: scaleX(0.75473);"> le relais, grâce à des situations pour le moins dis</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid49"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*376.29px); top: calc(var(--scale-factor)*160.91px); transform: scaleX(0.743188);">sonantes, où le rire l’emporte malgré l’incongruité.</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid50"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*376.29px); top: calc(var(--scale-factor)*170.91px); transform: scaleX(0.750577);"> Parce que Mathieu Persan nous le rappelle d’une</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid51"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*377.29px); top: calc(var(--scale-factor)*180.91px); transform: scaleX(0.783825);"> façon admirable : la mort, c’est la vie. Charge à</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid52"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*377.29px); top: calc(var(--scale-factor)*190.91px); transform: scaleX(0.741846);"> ceux qui restent de faire palpiter encore et encore</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid53"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*378.29px); top: calc(var(--scale-factor)*200.91px); transform: scaleX(0.750307);"> le cœur de l’être aimé et disparu, dans toutes les</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid54"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*378.29px); top: calc(var(--scale-factor)*210.91px); transform: scaleX(0.731154);"> petites scènes du quotidien. L’auteur, d’une plume</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid55"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*379.29px); top: calc(var(--scale-factor)*220.91px); transform: scaleX(0.768666);"> juste, tendre et drôle, dit tout sans en faire trop.</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid56"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*380.29px); top: calc(var(--scale-factor)*230.91px); transform: scaleX(0.778435);"> La figure du père, un peu en retrait, s’étoffe au</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid57"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*380.29px); top: calc(var(--scale-factor)*240.91px); transform: scaleX(0.774313);"> fil du roman et véhicule un message essentiel :</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid58"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*381.29px); top: calc(var(--scale-factor)*250.91px); transform: scaleX(0.83487);"> « [...] on va te faire croire qu’il faut jouer les</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid59"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*381.29px); top: calc(var(--scale-factor)*260.91px); transform: scaleX(0.809597);"> durs, rouler des mécaniques et que c’est ça,</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid60"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*382.29px); top: calc(var(--scale-factor)*270.91px); transform: scaleX(0.803997);"> être un homme. Oublie ces conneries. Il faut</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid61"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*382.29px); top: calc(var(--scale-factor)*280.91px); transform: scaleX(0.79505);"> être gentil, c’est ça le plus important. Et si on</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid62"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*383.29px); top: calc(var(--scale-factor)*290.91px); transform: scaleX(0.793593);"> n’apprécie pas ça chez toi, si on te dit que tu</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid63"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*383.29px); top: calc(var(--scale-factor)*300.91px); transform: scaleX(0.765904);"> es trop gentil, passe ton chemin. »</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*488.11px); top: calc(var(--scale-factor)*300.91px); transform: scaleX(0.761433);">. Ne passez</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid65"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*301.29px); top: calc(var(--scale-factor)*310.91px); transform: scaleX(0.747001);"> pas le vôtre et allez à la rencontre de Matthieu Persan.</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid66"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*330.91px); transform: scaleX(0.77858);"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page98R_mcid66"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*330.91px); transform: scaleX(0.77858);"> </span></span></p><p><span class="markedContent" id="page98R_mcid66"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*330.91px); transform: scaleX(0.77858);"><i>Il ne doit plus jamais rien m’arriver</i>.</span></span><span class="markedContent" id="page98R_mcid67"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*377.19px); top: calc(var(--scale-factor)*330.91px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*378.99px); top: calc(var(--scale-factor)*330.91px); transform: scaleX(0.745485);">Mathieu Persan. Éditions L’Iconoclaste. 20 €</span></span></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-58574056009111776552023-03-28T08:25:00.000-07:002023-03-28T08:25:05.722-07:00May et Chance<p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid8"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*91.63px); transform: scaleX(0.799955);"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7qfNkSonDznD1TQMaK1akqJI6UTW6_PZFLvkFEF90AvpoYRrIw5BOKgzXvJn3dPF38k04DacuJXsSJUOqPueIq9vIzX8oEHmAq5nSIEUDAhxqLWaA2p-L3Y62eFaEOmyAqwTokhahXqlmyHKNnGcmgQ8kDr_QRHsZXO79uvSz7-n9U3dxDi7C9MnH/s4032/35726062-AC88-4A1C-8A77-F9D998AE7D51.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7qfNkSonDznD1TQMaK1akqJI6UTW6_PZFLvkFEF90AvpoYRrIw5BOKgzXvJn3dPF38k04DacuJXsSJUOqPueIq9vIzX8oEHmAq5nSIEUDAhxqLWaA2p-L3Y62eFaEOmyAqwTokhahXqlmyHKNnGcmgQ8kDr_QRHsZXO79uvSz7-n9U3dxDi7C9MnH/w300-h400/35726062-AC88-4A1C-8A77-F9D998AE7D51.jpeg" width="300" /></a></div><br />Fin du XIX<span class="markedContent" id="page106R_mcid9"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*5.25px); left: calc(var(--scale-factor)*33.62px); top: calc(var(--scale-factor)*91.48px);">e</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid10"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*5.25px); left: calc(var(--scale-factor)*35.93px); top: calc(var(--scale-factor)*91.48px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*38.50px); top: calc(var(--scale-factor)*91.63px); transform: scaleX(0.850007);">siècle. May Dodd, parce qu’elle ne vivait pas selon les codes de</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid11"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*102.13px); transform: scaleX(0.869585);"> la société bourgeoise de Chicago dont elle faisait partie, a été séparée de</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid12"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*112.63px); transform: scaleX(0.866788);"> ses enfants et enfermée par son père dans un asile.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid13"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*123.13px); transform: scaleX(0.862531);"> Pour échapper à cet enfer, elle accepte de participer</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid14"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*133.63px); transform: scaleX(0.852358);"> à un programme gouvernemental et rejoint un convoi</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid15"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*144.13px); transform: scaleX(0.820237);"> de femmes blanches destinées à épouser des hommes</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid16"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*154.63px); transform: scaleX(0.859767);"> de la tribu des Cheyennes. Dans sa nouvelle vie, elle</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid17"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*165.13px); transform: scaleX(0.845887);"> découvre les traditions des natifs et comprend que les</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid18"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*175.63px); transform: scaleX(0.881292);"> sauvages ne sont pas forcément ceux que l’on croit.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid19"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*186.13px); transform: scaleX(0.817122);"> (Mille femmes blanches)</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid20"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*79.71px); top: calc(var(--scale-factor)*186.13px); transform: scaleX(0.819201);">. Elle lutte contre les troupes du</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid21"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*196.63px); transform: scaleX(0.824479);"> gouvernement. Gravement blessée, elle disparaît et elle</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid22"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*207.13px); transform: scaleX(0.832685);"> est déclarée morte. Elle est pourtant bien vivante, en ce</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid23"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*217.63px); transform: scaleX(0.90091);"> mois de décembre 1876, quelque part dans le Wyo</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid25"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*228.13px); transform: scaleX(0.826683);">ming. Avec son amant, Chance, elle quitte le monde des</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid26"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*238.63px); transform: scaleX(0.842795);"> Indiens pour partir à la recherche de ses deux premiers</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid27"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*249.13px); transform: scaleX(0.904793);"> enfants. C’est un long voyage qui s’annonce pour la</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid28"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*259.63px); transform: scaleX(0.840515);"> jeune femme, plus déterminée que jamais. Brouillant les</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid29"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*270.13px); transform: scaleX(0.838581);"> pistes sur son identité, parvenant à se confier lorsqu’elle</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid30"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*280.63px); transform: scaleX(0.895105);"> rencontre une belle âme, elle surmonte de nombreux</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid31"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*291.13px); transform: scaleX(0.88669);"> écueils, accompagnée de l’homme qu’elle aime, mais</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid32"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*301.63px); transform: scaleX(0.87144);"> aussi Horse Boy, un jeune et agile cheyenne qui lui est</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid33"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*312.13px); transform: scaleX(0.863584);"> fidèle, et Martha, compagne de ses aventures passées.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid34"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*322.63px); transform: scaleX(0.820975);"> May parviendra-t-elle à ne pas se perdre dans les cultures différentes qui sont</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid35"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*333.13px); transform: scaleX(0.800287);"> désormais les siennes</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*71.27px); top: calc(var(--scale-factor)*333.13px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*73.61px); top: calc(var(--scale-factor)*333.13px); transform: scaleX(0.809273);">? Pourra-t-elle approcher ses enfants, leur expliquer ses</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid36"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*343.63px); transform: scaleX(0.829609);"> tribulations</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*36.12px); top: calc(var(--scale-factor)*343.63px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*38.47px); top: calc(var(--scale-factor)*343.63px); transform: scaleX(0.829528);">? Pardonnera-t-elle à ceux qui lui ont fait du mal</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*197.03px); top: calc(var(--scale-factor)*343.63px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*199.39px); top: calc(var(--scale-factor)*343.63px);">?</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid37"><br role="presentation" /><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*0.00px); top: calc(var(--scale-factor)*354.13px); transform: scaleX(0.883149);">May et Chance</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid38"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*53.47px); top: calc(var(--scale-factor)*354.13px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*56.96px); top: calc(var(--scale-factor)*354.13px); transform: scaleX(0.895394);">peut tout à fait se lire indépendamment de la trilogie qui</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid39"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*71.01px); transform: scaleX(0.852157);"> le précède. Se plonger dans les autres ouvrages reste cependant un (gros)</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid40"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*81.51px); transform: scaleX(0.863851);"> plus pour embrasser et le décor et les protagonistes, dans leur globalité et</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid41"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*92.01px); transform: scaleX(0.846619);"> leur richesse. J’avais déjà consacré une chronique à cette épopée incroyable</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid42"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*102.51px); transform: scaleX(0.895728);"> lors de la sortie du troisième et dernier tome, en 2019*. L’aventure avait</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid43"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*334.29px); top: calc(var(--scale-factor)*113.01px); transform: scaleX(0.832714);"> commencé avec un premier roman, paru en 1998 sous la</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid44"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*334.29px); top: calc(var(--scale-factor)*123.51px); transform: scaleX(0.857912);"> forme des journaux intimes fictifs de l’héroïne. Il est tou</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid46"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*335.29px); top: calc(var(--scale-factor)*134.01px); transform: scaleX(0.841094);">jours un peu triste d’abandonner un personnage (surtout</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid47"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*336.29px); top: calc(var(--scale-factor)*144.51px); transform: scaleX(0.836808);"> après l’avoir accompagné et/ou attendu avec fascination</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid48"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*336.29px); top: calc(var(--scale-factor)*155.01px); transform: scaleX(0.822155);"> pendant vingt ans). Aussi, la sortie de cet opus inattendu,</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid49"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*337.29px); top: calc(var(--scale-factor)*165.51px); transform: scaleX(0.853291);"> en novembre dernier, m’a-t-elle réjouie. Cette fois, May</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid50"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*337.29px); top: calc(var(--scale-factor)*176.01px); transform: scaleX(0.88573);"> Dodd revient sur ses pas et, forte de son expérience,</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid51"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*338.29px); top: calc(var(--scale-factor)*186.51px); transform: scaleX(0.875277);"> affronte son ancienne vie et ceux qui ont fait basculer</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid52"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*339.29px); top: calc(var(--scale-factor)*197.01px); transform: scaleX(0.812596);"> son existence. Les figures, familières, sont toujours aussi</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid53"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*339.29px); top: calc(var(--scale-factor)*207.51px); transform: scaleX(0.809234);"> attachantes, les émotions au rendez-vous. Ce nouvel épi</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid55"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*340.29px); top: calc(var(--scale-factor)*218.01px); transform: scaleX(0.865276);">sode, sous la plume légère de Jim Fergus, permet de</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid56"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*340.29px); top: calc(var(--scale-factor)*228.51px); transform: scaleX(0.881872);"> boucler la boucle et d’éclaircir les zones d’ombre qui</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid57"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*341.29px); top: calc(var(--scale-factor)*239.01px); transform: scaleX(0.865277);"> persistaient. Il vous entraînera dans une fresque cap</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid59"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*342.29px); top: calc(var(--scale-factor)*249.51px); transform: scaleX(0.856358);">tivante, avec une personnalité féminine haute en cou</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid60"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*522.70px); top: calc(var(--scale-factor)*249.51px);">-</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid61"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*342.29px); top: calc(var(--scale-factor)*260.01px); transform: scaleX(0.828653);">leur et terriblement romanesque. Cette lecture, facile et</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid62"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*343.29px); top: calc(var(--scale-factor)*270.51px); transform: scaleX(0.859927);"> addictive, apporte une bouffée d’air pur, ravive la soif</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid63"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*343.29px); top: calc(var(--scale-factor)*281.01px); transform: scaleX(0.882908);"> de liberté, attise notre imagination et nous offre un moment </span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*344.29px); top: calc(var(--scale-factor)*291.51px); transform: scaleX(0.836123);">évasion sauvage. Que demander de plus</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*471.49px); top: calc(var(--scale-factor)*291.51px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*473.84px); top: calc(var(--scale-factor)*291.51px);">?</span></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*473.84px); top: calc(var(--scale-factor)*291.51px);"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*473.84px); top: calc(var(--scale-factor)*291.51px);"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><i><span class="markedContent" id="page106R_mcid65"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*275.29px); top: calc(var(--scale-factor)*312.51px); transform: scaleX(0.849339);">May et Chance.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid66"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*328.83px); top: calc(var(--scale-factor)*312.51px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*331.19px); top: calc(var(--scale-factor)*312.51px); transform: scaleX(0.818312);">Jim Fergus. Le Cherche-Midi. 23</span></span>€</i><span class="markedContent" id="page106R_mcid68"></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid68"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*446.14px); top: calc(var(--scale-factor)*312.51px);"></span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*473.84px); top: calc(var(--scale-factor)*291.51px);"> <br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="markedContent" id="page106R_mcid68"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*446.14px); top: calc(var(--scale-factor)*312.51px);"></span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid64"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*9.00px); left: calc(var(--scale-factor)*473.84px); top: calc(var(--scale-factor)*291.51px);"></span></span><i><span class="markedContent" id="page106R_mcid69"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*335.03px); transform: scaleX(0.843298);">La trilogie</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*294.89px); top: calc(var(--scale-factor)*335.03px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*297.05px); top: calc(var(--scale-factor)*335.03px);">:</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid70"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*298.88px); top: calc(var(--scale-factor)*335.03px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*301.04px); top: calc(var(--scale-factor)*335.03px); transform: scaleX(0.826543);">Mille femmes blanches. La vengeance des mères. Les Amazones.</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid71"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*471.19px); top: calc(var(--scale-factor)*335.03px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*473.33px); top: calc(var(--scale-factor)*335.03px); transform: scaleX(0.803644);">Jim Fergus. Editions</span></span><span class="markedContent" id="page106R_mcid72"><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*344.03px); transform: scaleX(0.855811);"> Pocket. 14,90</span><span class="markedContent"></span></span>€<span class="markedContent" id="page106R_mcid75"><br role="presentation" /><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*269.29px); top: calc(var(--scale-factor)*353.03px);">*</span><span class="markedContent"></span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*272.81px); top: calc(var(--scale-factor)*353.03px);"> </span><span dir="ltr" role="presentation" style="font-family: sans-serif; font-size: calc(var(--scale-factor)*7.00px); left: calc(var(--scale-factor)*274.65px); top: calc(var(--scale-factor)*353.03px); transform: scaleX(0.828079);">Le deuxième tome est sorti en 2016</span></span></i></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3601215938770633829.post-45352221562795975972023-03-26T09:51:00.000-07:002023-03-26T09:51:11.572-07:00Mon crime<p style="text-align: left;"><br /> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj242LS4Bk9LBoRmRry4-ZmjqZrwU8vZKlxsEMBA3iz1e78H6yp2irgV7SymGqawfc5XHrgXew6iVscl06F416Kwu2Usnv7QUvNXgIIa4EgBC36CRCSxMQN4Zg8mYOi38rG1FbO-MCIAvcLTQ-iF224Lw2AnvlusqiiCn83ELjSE7CbOopgjYJ1__5E/s1600/mon%20crime.webp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1178" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj242LS4Bk9LBoRmRry4-ZmjqZrwU8vZKlxsEMBA3iz1e78H6yp2irgV7SymGqawfc5XHrgXew6iVscl06F416Kwu2Usnv7QUvNXgIIa4EgBC36CRCSxMQN4Zg8mYOi38rG1FbO-MCIAvcLTQ-iF224Lw2AnvlusqiiCn83ELjSE7CbOopgjYJ1__5E/s320/mon%20crime.webp" width="236" /></a></div><br />J’ai lâché mes livres pour aller au cinéma. Et je ne l’ai pas regretté. Comme il est adapté d’une pièce de théâtre de Georges Berr et Louis Verneuil (dont je vais m’empresser de chercher le texte), le film <i>Mon crime</i> a toute sa place ici. L’histoire ? Une jeune comédienne sans le sou (Nadia Tereszkiewicz) rencontre, pour un futur rôle, un producteur qui tente d’abuser d’elle. Peu de temps après, le bonhomme est retrouvé assassiné. La jeune fille n’a rien à voir avec le meurtre mais elle fait figure de coupable idéal. Son amie et colocataire (Rebecca Marder), fauchée comme elle, avocate, comprend vite comment la publicité autour d’une telle affaire pourrait être bénéfique à leurs carrières respectives. L’actrice, Madeleine Verdier, s’accuse donc du crime. Le juge Rabusset (magnifique Fabrice Luchini) se gausse d’avoir élucidé l’affaire si rapidement. Pauline, l’avocate, plaide brillamment la légitime défense. Les journalistes s’affolent. Un investisseur marseillais (inattendu Dany Boon), ayant acheté peu avant en viager l’appartement du producteur, se frotte les mains de sa bonne fortune. Un industriel fauché refuse de voir son fils épouser une criminelle. Une vieille actrice sur le retour, Odette Chaumette, fait son apparition dans le décor. Dans <i>Mon crime</i>, François Ozon, inspiré, renoue avec l’esprit de <i>Huit femmes</i>. Dès les premières images, on est littéralement transportés dans les années 30. Les décors, la garçonnière Art Déco, Danielle Darrieux lumineuse à l’affiche du cinéma (clin d’œil au film évoqué précédemment), les tractions rutilantes... tout est minutieusement reconstitué ! Et les costumes, un sans-faute ! Les personnages de Madeleine et Pauline arborent des toilettes d’une élégance folle (Chanel n’est pas loin). Odette, à laquelle Isabelle Huppert donne un irrésistible grain de folie, souligne son anachronisme avec ses robes et chapeaux à la Sarah Bernhardt. Les situations sont divinement cocasses. Le texte, éblouissant et drôle, dans un contre-courant subtil, dénonce avec un comique savoureux les inégalités de la société et les travers des humains. La quête de la gloire et de la richesse, la cupidité, la reconnaissance à tout prix, le statut social et j’en passe... Ce film est un bonbon acidulé, une réjouissance dont il ne faut pas se priver. On ressort subjugué par l’intelligence des dialogues, la malice des acteurs, l’esthétique impeccable, l’humour tout en finesse. Courez vite au cinéma et ne manquez pas le générique de fin !<br /><br /><br /><p></p>Annehttp://www.blogger.com/profile/07393936095857882724noreply@blogger.com0